HOMÉLIE DU DIMANCHE DE L’ÉPIPHANIE 2023.​

Le terme « Épiphanie » vient du grec epiphaneia. Il veut dire « apparition ». Apparition du Fils de Dieu au cœur de l’humanité chutée. Apparition glorieuse ? Dieu dans toute sa splendeur, dans toute sa puissance ? Non ! C’est l’apparition d’un enfant nouveau-né qui le jour de sa naissance n’a même pas de maison pour l’abriter.

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Voyez comme est grand l’amour de Dieu pour les hommes. Le Fils du Dieu tout puissant, le Verbe de Dieu, à travers cet enfant, par amour, s’incarne dans la troisième dimension. Pourquoi ce dénuement, pourquoi cette humilité ? Dieu nous veut libre ! Il ne force pas les âmes. Il désire, il attend patiemment que les hommes viennent à lui de leur plein gré, qu’ils répondent au témoignage de son amour par de la reconnaissance, par de l’adoration, qu’ils répondent à son amour par de l’amour.

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Les âmes des humbles qui sont prêtes, les bergers, viennent. Les savants du haut de leur science comprennent ce qui est en train de se passer dans le Ciel et sur la Terre. Ils viennent, s’agenouillent et adorent. Pour les uns comme pour les autres, tout se passe au niveau du Cœur.

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Ouvertes à la grâce divine, leurs âmes ont été touchées. Les anges ont chanté et les bergers ont cru. Aux mages dans le ciel, l’Étoile a parlé. Et ils ont cru. Et tous se sont mis en marche.

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Pourquoi « Rois » et pourquoi « Mages » ? Mages parce qu’ils étaient prêtres et astrologues, qu’ils maîtrisaient les sciences hermétiques, l’alchimie. Rois, non pas tant parce qu’ils étaient rois de leur tribu, mais surtout parce que, ayant maîtrisé leurs passions humaines, leurs egos, ils étaient devenus « rois et papes » d ‘eux-mêmes et vivaient en harmonie avec les puissances cosmiques et divines.

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Les bergers vinrent adorer l’enfant Jésus couché dans la crèche d’une étable. Quant arrivèrent les Rois-Mages entourés de leur convents de sages et d’astrologues, Marie et Joseph avaient trouvé à se loger. L’évangile de Matthieu raconte : « Étant entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie sa mère ; et se prosternant devant lui, ils l’adorèrent. » (Chapitre II, verset 11)

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Selon la mystique Anne Catherine Emmerich, dans son livre « La vie de la Vierge Marie », les véritables noms des  Rois-Mages sont Mensor, le perse, Seïr, l’éthiopien et Théokéno, l’asiatique. Ce n’est qu’au VIIIème siècle qu’apparaissent pour la première fois les noms traditionnels des Rois-Mages dans les écrits de Bède le vénérable : Melchior, Gaspard et Balthazar. La Tradition leur attribue des noms se rapportant à leur caractère.

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Melchior est le chaldéen Mensor. Melchior signifie : « Il s’approche doucement en caressant ». Gaspard est l’asiatique Théokéno. Gaspard est celui « qui chemine dans l’amour ». Balthazar est l’éthiopien Seïr. Balthazar signifie : « Il unit sa volonté à celle de Dieu ». Voyez le comportement de ces Rois-Mages. Ils détiennent le « pouvoir » : ils sont rois. Ils sont détenteur de l’autorité : ils sont prêtres et mages. Ce sont de savants  astrologues, des alchimistes qui maîtrisent les sciences occultes. Mais ils sont douceur, amour et en harmonie avec la volonté divine.

 

Leurs « connaissances » les a rendus humble ! Plus l’homme acquiert la véritable « Connaissance », plus il se montre simple, serein, apaisé. Et c’est pour toutes ces raisons qu’ils ont aperçu l’Étoile. Ou mieux, ces pour ces qualités que l’Étoile les a appelés. Cette Étoile est le signe, la manifestation visible de la fécondation astrale de l’âme de Marie par l’âme d’Élie qui, plus tard, animera Jésus. Quant à la fécondation charnelle de la Vierge Marie, Joseph n’y a pris aucune part. La mission de Joseph était de garder, de protéger, de subvenir aux besoins de Jésus, de Marie et de participer à l’éducation de l’enfant que le Père leur avait confié. Mission qu’il a parfaitement réussie.

 

Non, la fécondation physique de Marie, le Père divin lui-même s’en est occupé comme le relate Peronnik dans Ma QUESTE du GRAAL III : « Jésus fut conçu par Dieu, par germe transféré sans le concours humain ». Tel devait rester pur le Vase, le Réceptacle, la Matrice que Dieu avait choisi pour l’incarnation de son Fils.

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Or, frères et sœurs, dans la tourmente actuelle où les forces antichristiques essaient de nouveau d’oppresser les gens et de semer la terreur, ne vous angoissez pas, ne vous révoltez pas. Bien au contraire, suivez l’exemple des Rois-Mages. Comportez-vous avec douceur. Cheminez dans l’amour. Unissez votre volonté à celle de Dieu. Alors l’Étoile que tous nous portons dans notre cœur, l’Étincelle christique qui est notre vraie nature, l’Oriflamme qui éclaire notre âme, nous guidera et nous mènera vers la vraie « Lumière », notre libération.

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Car sachez le, les mercenaires de l’antichrist ont beau s’évertuer à nous contraindre, ont beau essayer de nous angoisser, ils ont déjà perdu la bataille qui se livre actuellement sur la Terre et dans les Cieux. Ils essaient d’entraîner dans l’abîme le maximum d’âmes. Mais leur défaite est scellée ! Ne vous laissez pas influencer par leurs appels dramatiques et leurs injonctions. Ce sont des illusionnistes ! Redressez la tête et comportez-vous en êtres libres. Cependant sachez comme l’affirme St Paul dans sa seconde Épître aux Thessaloniciens, au début du deuxième chapitre, qu’avant l’Avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, « il faut d’abord que vienne l’Apostasie, il faut que se révèle l’Homme d’iniquité, le Fils de Perdition ».

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Mais, à travers cet enfant nouveau-né, Dieu a pris le parti de l’homme. Et avant la fin de l’année, vous verrez la défaite de tous ceux qui veulent réduire l’humanité en esclavage. N’ayez crainte. Malgré les évènements difficiles que nous sommes appelés à vivre, par lesquels nous allons passer. Soyez joyeux ! Redressez la tête ! Car il est là notre libérateur. Cet enfant nouveau-né, Jésus, IEOUSHOUA, le SAUVEUR, qui, par amour de l’homme, a pris chair en la Vierge Marie. Comme les bergers, comme les Rois-Mages, prosternons-nous et adorons. Qu’allons nous lui offrir ? A chacun de nous, chevaliers, amazones blanches, à l’intime de nos âmes, de savoir l’offrande que nous allons déposer à ses pieds.

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Face à tant d’amour, avec les anges, chantons « Il est né le divin enfant ».

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Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

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                                                                                                                                        Amen !

 

                                                                                                                                                                         Robert.