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QUI FUT SAINT-JEAN BAPTISTE ?

 

 

 Voyons d’abord ce que disent les textes sacrés !

 Luc dans son évangile (ch. 1 v. 5-7, 8, 11-17, 23-24) raconte ce qui suit : « Zacharie et Elisabeth étaient justes devant Dieu. Ils n’avaient point d’enfants car Elisabeth était stérile. Ils étaient tous deux avancés en âge… Le sort désigne Zacharie qui est prêtre pour remplir les fonctions sacerdotales devant Dieu. Lorsqu’il offre à Dieu le parfum dans le Saint des Saints, un ange du Seigneur lui apparait, debout à droite de l’autel des parfums. L’ange lui dit : «Ta prière a été exaucée. Elisabeth, ta femme, t’engendrera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean… Il sera grand devant le Seigneur… et il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère… Lorsque les jours de son ministère furent achevés, il retourna dans sa maison. Quelques temps après, Elisabeth, sa femme, sut qu’elle allait être mère. »

     Avant d’aller plus loin, il nous a semblé nécessaire d’étudier un autre cas de stérilité. Celui d’Anne, la mère de la Vierge Marie. Les textes sacrés n’en font pas mention, mais la visionnaire Anne Catherine Emmerich a relaté ce fait dans ses écrits : « Visions d’Anne Catherine Emmerich ».

« Joachim, le père de Marie, implorait le Seigneur de lui donner une descendance car Anne, sa femme, était elle aussi stérile. La famille de Joachim et d’Anne était apparentée à celle de Zacharie et d’Elisabeth. Les années s’écoulaient et la bénédiction de Dieu n’était pas descendue sur leur union… Joachim se rend au Temple mais il essuie un affront de la part d’un prêtre qui refuse ses offrandes et lui reproche la stérilité de sa femme. Il se réfugie pendant 5 mois au milieu de ses troupeaux et ne rentre pas auprès de sa femme… Un jour qu’Anne priait sous un arbre et demandait à Dieu de ne pas tenir plus longtemps éloigné d’elle son époux, un ange de Dieu lui apparait et lui dit : « Dieu a exaucé ta prière ; rends toi demain au Temple pour y offrir des colombes ; Dieu a pareillement exaucé la prière de Joachim ; il ira au Temple de son côté ; vous vous rencontrerez tous deux sous la porte Dorée… L’offrande de Joachim sera acceptée et tous les deux vous serez bénis…J’ai porté à ton époux la même bonne nouvelle. »

     Le soir elle allait s’endormir quand une vive lumière descend des cieux vers elle. C’était encore l’ange du Seigneur. Il lui dit qu’elle concevrait une enfant toute sainte, son nom sera Marie. Puis il rentra dans la lumière et il disparut.

 

  La visionnaire aperçut sur le cœur d’Anne, une lueur splendide qui la désignait comme le vase béni de la grâce prête à descendre, un autel préparé, un tabernacle ouvert… Arrivée au Temple, Anne remet son offrande à un prêtre et lui fait part de l’apparition de l’ange…. Alors d’autres prêtres et plusieurs femmes vénérables dont une prophétesse, la conduisent  à l’entrée du passage consacré.  C’est là que Joachim retrouve Anne. A ce moment-là, une nuée lumineuse les environna, et ils tombèrent en extase. Une immense auréole vint couronner Anne et Joachim. Et Marie fut conçue. »

     La conception de Marie fut un pur acte de grâce divine. Notre Dame elle-même, l’Esprit-guide de Marie, déposa en Anne le spermatozoïde de Joachim grâce auquel Marie fut conçue. Nous sommes là en présence d’une fécondation virginale comme ce sera le cas pour la conception de Jésus. Les conceptions de Jean, de Marie et de Jésus devaient se réaliser au sein de matrices consacrées pures de toutes mémoires génétiques antérieures afin de pouvoir accueillir ces trois dons de Dieu.

     Mais revenons à Jean. Quand Marie à qui l’ange Gabriel avait annoncé que sa cousine Elisabeth était enceinte, salue sa cousine « le petit enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplit de l’Esprit-Saint. Elle s’écria : « Ta voix n’a pas plutôt frappé mes oreilles, que le petit enfant a tressailli de joie dans mon sein. » L’enfant tressaille à la suite d’une forte émotion. Cette émotion est due à un excès de joie. Par la voix de Marie c’est tout l’amour de Dieu qui s’exprime et qui touche l’âme de Jean qui a ressenti la présence de Dieu.

     N’oublions pas : Jean est rempli du Saint-Esprit dès le serin de sa mère. Le Saint-Esprit qui est en Jean, reconnaît la présence du Verbe de Dieu en Jésus. D’autre part l’âme de Jean reconnaît son âme sœur.

     Le huitième jour après sa naissance, Zacharie et Anne font circonscrire l’enfant. Mais, quand toute la parenté veut lui donner le nom de son père, Zacharie, Anne dit « non, il sera nommé Jean ». Dieu sait que les vibrations émises par le nom sont importantes car elles marquent pour toujours la vie de l’enfant et tracent le futur de son chemin. En araméen babylonien Jean se dit «IOHANNAN » que la langue germanique a presque conservé dans son intégralité. Les allemands disent « IOHANNES ». IO signifie La Colombe et HANNAN : La Lumière Universelle. Donc Jean signifie : La Colombe de la Lumière Universelle.                                                                                                      2

 

« Le petit enfant grandissait et se fortifiait en esprit ; et il demeura dans les déserts jusqu’au jour de sa manifestation à Israël » relate Luc ch. 1 v. 80.

Le désert est précisément l’expression par laquelle les solitaires de Qumrân, les esséniens, désignaient la région où ils s’étaient exilés sous la conduite de leur « Maître de Justice », leur fondateur. C’est là, au sein de la communauté essénienne que fut élevé Jean le Baptiste. Il en devint un membre éminent avec le titre « d’archi-maître » qui signifie : le plus grand des Maîtres.

     Rappelons aussi, pour notre gouverne, que la racine du mot essénien vient de « esséen » qui veut dire « sainteté ».  Depuis combien d’années nos Régnants successifs nous appellent-ils à la « sainteté » !!!  

     « Et la 15ème année du règne de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée…la Parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert » Luc Ch.3 v.1-2. C’est en l’an 28 de notre ère que tout commence. Alors Jean parcourt toute la contrée voisine du Jourdain « prêchant le baptême de repentance pour la rémission des péchés ». Il devient cette voix qui crie dans le désert «  Préparez le chemin du Seigneur ; aplanissez ses sentiers ». Luc ch. 3 v. 3-4. Sa mission est d’être le témoin de Celui qui va venir.  «  Pour moi, je vous baptise d’eau ; mais il vient Celui qui est plus puissant que moi ! Je ne suis pas digne de délier la courroie de ses chaussures ; c’est lui qui vous baptisera d’Esprit-Saint et de feu. » Luc ch. 3 v. 16.

     Le baptême de Jean est d’une part un baptême de repentance pour la rémission des péchés, mais il est aussi un baptême alchimique qui fixe définitivement l’esprit-guide à l’âme de celui qu’elle doit inspirer et guider.  Cela renforce la foi et la puissance d’action de celui qui reçoit ce baptême. « Comme eut lieu, sur les bords du Jourdain, sous le regard de son Père des cieux, par l’eau de Jean-Baptiste, la fixation du Christ en Jésus » Ma Queste du Graal III de Péronic, page 82.  La Table Spirituelle, à travers l’Ordre Souverain du Temple Solaire dont elle est l’expression la plus haute, transmet ce baptême alchimique.

     Lors du baptême de Jésus où l’Esprit-Christ se fixera définitivement sur l’âme de Jésus, Jean témoigne : « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde… Je suis venu baptiser d’eau afin qu’il fut manifesté à Israël. J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il s’est arrêté sur lui…

     Celui qui m’a envoyé baptiser d’eau m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit s’arrêter, c’est celui qui baptise d’Esprit Saint. Je l’ai vu… C’est lui qui est le Fils de Dieu. » Jean ch. 1 v. 31 à 34.               

                                                              

     Par la suite, Jean-Baptiste s’efface peu à peu. « Il faut qu’il croisse et que je diminue » dit-il.  Arrêté, emprisonné pour avoir dénoncé l’adultère d’Hérode avec Hérodias la femme de son frère Philippe, il est finalement décapité à la demande de la fille d’Hérodias poussée par sa mère.

     Après sa mort, Jésus rend témoignage à Jean : «  Qu’êtes-vous allés voir dans le désert ? Qu’êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je et plus qu’un prophète. C’est celui dont il est écrit : «  Voici que j’envoie mon messager devant ta face. Parmi ceux qui sont nés de femme, il n’en a pas été suscité de plus grand que Jean-Baptiste… Il est cet Elie qui devait venir ». Math ch.11 v. 7 à 11.  Malachie déjà prophétisait : « Je vais vous envoyer Elie le prophète… ». ch. 4 v.5.

     Que voulaient dire Jésus et Malachie concernant « l’Elie qui devait venir » et « Elie le prophète » ?

Avez-vous entendu parler des âmes-mères ? Nous sommes tous des projections incarnées d’âmes-mères. Ces dernières selon les besoins peuvent envoyer sur terre, en incarnation, une, deux ou trois projections d’elles-mêmes. Ainsi comme l’enseigne Péronic, l’archi-maître défunt de la Résurgence de l’Ordre du Temple médiéval en 1952, dans Ma Queste du Graal III page 72 : « Une âme peut simultanément, sur la même planète, animer trois humains. Jean-Baptiste le prophète, le bon larron, enfin Jésus de Nazareth. Le Christ est le frère divin, l’Esprit-Dieu de Jésus, dont l’âme au rôle ancien surémane d’Elie alors qu’en Jean-Baptiste avec l’Esprit d’Elie cette âme coexiste. La même âme d’Elie œuvre en le bon larron mais là avec l’esprit du grand roi Salomon ».

     Cela veut dire que Jésus, Jean-Baptiste et le bon larron sont trois projections de la même âme, de l’âme d’Elie. Cela veut dire aussi qu’à la mort de Jean, l’âme et l’esprit d’Elie se sont fondus dans l’âme et l’Esprit-Christ de Jésus renforçant ainsi sa puissance et son rayonnement. Affirmation que confirme Péronic quand il écrit page 82 de Ma Queste du Graal III : « L’alchimiste-prophète transféra, très humble précurseur, sa vie en Jésus-Christ, son frère et âme sœur disant : « Il faut qu’il croisse et que je diminue ». De plus l’endroit du Jourdain où Jean baptisait, est l’endroit où jadis un ange vint donner à boire à Elie.

                                                                                                                                                

     Jean Baptiste fut le dernier représentant de la lignée des prophètes de l’Ancien Testament. Il est le lien vivant entre l’Ancienne Alliance et la nouvelle.

      De temps en temps, l’âme d’Elie-Jésus guidée par l’Esprit-Christ ou Notre Dame s’incarne et cela donne des êtres d’exception comme Padre Pio ou François d’Assise ou Catherine de Sienne, Catherine Emmerich, Saint Jean de Dieu, Marthe Robin, Benoîte Rancurel. Ces êtres vivent dans leur chair la passion du Christ dont l’âme Jésus-Elie est marquée à jamais.

     Sur  notre terre où le mal abonde, à travers eux la grâce surabonde.

                                                                                                                          NON NOBIS

                                                                                                                                   Robert.

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