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«L'ECONOMIE DISTRIBUTIVE»

 

N’attendez pas que je vous fasse un cours d’économie politique. Pendant toute cette étude,  je resterai sur le plan de l’initiation.

 

Je ne commencerai à vous parler ni du marxisme ni du capitalisme, du capitalisme dictatorial d’état : le communisme, et de l’économie ultra libérale ; mais je remonterai à l’aube des temps de l’humanité, à Adam et à Eve, aux temps où le couple initial jouissait indéfiniment de la béatitude du 7ème jour. Cette béatitude était assurée à Adam et à Eve aussi longtemps qu’ils restaient soumis à la Volonté Divine, c'est-à-dire qu’ils reconnaissaient à la fois le caractère radicalement « autre » du Créateur comparé à eux-mêmes et, par voie de conséquence, la relation inéluctable de dépendance dans laquelle ils se trouvaient placés par rapport à Lui. Dans cet état de béatitude, la Source divine assurait en permanence, automatiquement et sans effort de leur part, à la fois leur information instantanée, leurs communications et la régénération de leur organisme.

 

Mais le jour où, par l’effet de la Loi d’involution génératrice du désir d’existence indépendante, Adam et Eve firent en toute liberté, le choix de l’opposition à la volonté divine, ils perdirent la quasi-totalité des pouvoirs dont ils disposaient auparavant et, de Couple royal de la planète, ils se trouvèrent rétrocédés à l’état d’animaux intelligents.

 

Désormais seuls  ( c'est-à-dire « nus » comme le dit le verset 10 du chapitre 3 de la Genèse ) devant les problèmes de l’existence, ils vont devoir élaborer ainsi que leurs descendants au prix d’un travail acharné et pareils à des aveugles tâtonnants, des processus de remplacement qui se perfectionneront au cours des siècles pour constituer l’édifice de notre technologie actuelle aux effets souvent nocifs.

 

A partir de là, l’humanité a élaboré différents systèmes économiques allant du simple échange des sociétés primitives au communisme d’état et à l’exploitation de l’homme par l’homme. Mais très vite le « c’est à la sueur de ton visage que tu mangeras le pain » (Genèse ch.3 verset 19) est devenu « c’est à la sueur du front d’autrui que tu mangeras le pain ». L’exploitation de l’homme par l’homme, l’esclavage, est devenue dans les sociétés humaines antiques un outil économique de développement et d’enrichissement. A ce titre, la société romaine de l’Antiquité est un exemple d’économie basée sur l’avilissement d’autrui et l’exploitation d’une multitude pour le bien-être d’un petit nombre. Progressivement, l’esclavage, l’exploitation d’autrui, est devenu le soubassement de la puissance économique.

 

Plusieurs fois le Ciel est intervenu dans l’histoire des hommes pour remédier à cet état de fait. Ainsi pouvons nous lire dans la Bible au chapitre 25 verset 23 à 28 du Lévitique : « La terre ne se vendra pas à perpétuité ; car la terre est à moi, et vous êtes chez moi comme des étrangers ou des hôtes. Dans tout le pays que vous possèderez, vous accorderez un droit de rachat pour les terres. Si ton frère devient pauvre et vend une partie de son bien … et si par la suite il ne trouve pas ce qu’il faut pour la racheter, la terre restera, jusqu’à l’année jubilaire, entre les mains de l’acquéreur ; elle en sortira l’année du jubilé, et le propriétaire rentrera dans son bien. ».

D’autre part, les versets 39 à 41 du même chapitre du Lévitique disent ceci : «Si ton frère devient pauvre près de toi et qu’il se vende à toi, tu n’exigeras pas de lui un service d’esclave. Il sera chez toi comme un ouvrier, comme un hôte ; il sera en service chez toi jusqu’à l’année jubilaire. Il sortira alors de chez toi, lui et ses enfants avec lui, il retournera dans sa famille et rentrera dans les biens de ses pères. »

 

 

Par ailleurs, les versets 35 à 37 nous enseignent ceci :  « Si ton frère devient pauvre près de toi… tu le soutiendras, quand même il serait un étranger ou un hôte… tu ne tireras de lui ni intérêt ni profit… tu ne lui prêteras pas ton argent à intérêt, et tu ne lui donneras point de tes vivres pour en tirer profit. ». Ainsi la Loi du peuple d’Israël prône-t-elle l’aide à son prochain, la solidarité, sans qu’intervienne l’aspect du « Veau d’Or » qu’est l’usure. Mais bien plus, tous les 50 ans, l’année du Jubilé, les compteurs étaient remis à zéro et tous les Israélites rentraient dans les biens qui leur avaient été dévolus à l’origine.

 

En Egypte, l’économie était considérée comme communautaire. Etat théocratique, des milliers de scribes fonctionnaires au service du « Pharaon » - roi-prêtre, fils du dieu solaire Rê - géraient le pays et engrangeaient pendant les bonnes années les réserves destinées à assurer la survie des populations pendant les années de disette ou de famine.

 

Il en sera de même au moyen âge dans les emprises de l’Ordre du Temple. Administrateurs scrupuleux et désintéressés, les chevaliers de l’Ordre du Temple assurèrent pendant les deux siècles de leur présence la plus remarquable gestion économique et sociale que l’on n’ait jamais constatée dans l’Histoire. Jamais la moindre famine ne fut à signaler sur leurs terres et les terres alentours. Quand la famine menaçait, ils mettaient à la disposition de tous, les réserves qu’ils avaient engrangées pendant les bonnes années à des prix défiant toute concurrence. Car l’idée même de faire des bénéfices en profitant du malheur d’autrui était contraire à leur idéal et à leur Règle. De même l’usure, c’est-à-dire tirer des bénéfices d’un argent prêté, leur était interdite. Ce qui laisse deviner que comme pour le Lévitique, les auteurs de leur Règle, se tenaient sur un autre plan.

 

Les Templiers géraient avec sagesse et mesure, production et consommation. Il n’est que de s’en rapporter à l’ordinaire des commanderies, tous personnels confondus, pour se rendre compte à quel point ils étaient parvenus à réguler une subsistance suffisante et raisonnable, dans une époque qui connaissait bien des convulsions par ailleurs à cet égard. En ce temps là, l’ordinaire des commanderies et emprises templières proposait de la viande trois fois par semaine, sans compter le poisson… alors que trois siècles plus tard, le bon Sully ne prônerait que la poule au pot le dimanche pour le compte du « Bon Roi Henri IV »… !

L’on aimerait en voir autant aujourd’hui dans tant de sociétés humaines où l’on se bat vainement à coup d’idéologies et de systèmes, tandis qu’une grande partie de l’Humanité meurt de faim.

Le secret des Templiers en la matière est sans doute qu’ils respectaient des principes simples que l’on bafoue aujourd’hui. Mais ils avaient un autre sens moral…, d’autres finalités.

On verra au XIVème siècle les tenants du Veau d’Or, les usuriers de tout poil, s’allier aux politiques et aux religieux dévoyés pour détruire l’Ordre du Temple qui était une épine dans leur chair.

 

Et aujourd’hui, où en sommes-nous ? Depuis le début de l’ère industrielle, les faits économiques jouent dans l’histoire de l’humanité un rôle croissant. Leur influence a pris peu à peu une importance actuellement décisive. Ils sont en effet à l’origine de tous les antagonismes de classe aboutissant à la constitution des divers partis et de leurs luttes mutuelles dont l’ampleur caractérise l’histoire politique des peuples. Hélas, l’indéniable réussite des pionniers de l’ère industrielle a été le plus souvent obtenue en mettant en pratique l’exploitation systématique du prochain. IL est bien évident que si Friedrich Engels, qui vécut en Grande Bretagne dans les années 1840, n’avait pas vu des enfants de 5 ans travailler 12 heures par jour pour ne pas dire 17, pour des salaires de misère, il n’aurait pas crié au scandale, et certain ouvrage intitulé « Le Capital » n’aurait sans doute jamais vu le jour.

Actuellement les pays développés se rattachent d’une manière plus ou moins directe, à deux systèmes économiques rivaux, libéralisme et collectivisme, qui se révèlent à l’examen ne pas mieux valoir l’un que l’autre…En effet, le libéralisme s’est révélé incapable de répartir avec justice les fruits de la terre et de l’activité humaine mais aussi le travail lui-même (témoin la persistance du chômage) ; le collectivisme pour sa part n’a pas réussi à nourrir correctement ses populations. Des deux côtés, les faibles sont écrasés sans pitié : ici au nom de la concurrence, là au nom du « centralisme démocratique ». Les premières observations de Karl Marx sur l’existence entre les hommes de « rapports de production » déterminés, nécessaires et indépendants de leur volonté et correspondant au degré de développement des forces productives matérielles de chacun, n’ont rien perdu de leur justesse. Mais ses rapports ont été relégués au second plan par les rapports de dépendance financière qui en sont issus et dont le rôle est progressivement devenu prépondérant. Les mécanismes selon lesquels les seconds (les rapports de dépendance financière) ont pris le pas sur les premiers (les rapports de production) sont assez connus. Ils trouvent leur origine dans l’égoïsme, la volonté de puissance et l’absence de considération du prochain.

 

      Enumérons quelques-uns de ces mécanismes :

- la constitution graduelle de groupes de pression économique et l’appropriation par eux du plus grand nombre possible de moyens de production, puis de source de matières premières, enfin de marchés de consommateurs.

- la transformation du travail humain en marchandise soumise à la loi de l’offre et de la demande, au mépris de la plus élémentaire dignité humaine.

- l’argent, terme général recouvrant la multiplicité des monnaies nées de la nécessité de faciliter les échanges de produits et de services, devenu une marchandise parmi d’autres et, ce qui est plus grave, une fin en soit.

- le passage de la notion d’épargne à celle de placement, puis de placement rémunérateur, etc…etc…

- enfin, pour couronner le tout, l’utilisation systématique de la loi de l’offre et de la demande pour la manipulation de tous les marchés sans exception et d’autres manœuvres spéculatrices permettant à ceux qui sont « bien placés » de s’enrichir sans fournir de travail directement ou indirectement productif.

 

Finalement, par une inversion véritablement diabolique, la finance, qui devrait normalement être au service d’une économie elle-même orientée en direction du mieux être de tous par la Politique (au sens premier et noble du terme) en est ainsi venue à régir toutes les activités humaines : c’est elle qui dirige l’économie, elle-même moteur de la politique. L’argent empoisonne tout y compris la culture, les arts… et quelquefois même, hélas, la religion.

C’est de cette manière que de puissants groupements d’intérêts internationaux, dont les véritables maîtres sont le plus souvent inconnus du public, disposent de moyens leur permettant d’agir à leur profit sur la vie même des nations, au grand dam des hommes d’états conscients de leurs devoirs. L’affirmation selon laquelle, de nos jours, les hommes « civilisés » ne sont pas religieux, est inexacte : en fait, la plupart d’entre eux s’adonnent au culte du Veau d’Or.

Plus debout que jamais, celui-ci écrase de sa tyrannie l’économie et la politique mondiales. De zélés sectateurs le servent jour et nuit, lui sacrifiant non seulement leur prochain, mais aussi leur temps et leur santé. La partie prétend primer le tout. Les intérêts particuliers tiennent le haut du pavé… et les cris des opprimés montent vers le ciel.

Au plan individuel, la plupart des humains de la planète sont abusivement maintenus dans une misère qui les pousse inéluctablement à la révolte. Dans les pays plus riches matériellement, cette richesse tend trop souvent à favoriser l’inertie, la paresse et l’ennui. Vols, abus de confiance, délits de toutes sortes allant même jusqu’aux crimes, abus des excitants, érotisme exacerbé, usage de drogues, etc… sont les fruits amers de cette prospérité mal acquise.

Au plan collectif, la lutte pour la possession des matières premières et des marchés finit par entraîner bien contre leur gré, les peuples dans des guerres fratricides, tandis que la planète elle-même est à la fois mise au pillage et polluée sans remède.

 Nous sommes donc confrontés à un nouvel esclavage : celui du Veau d’Or auquel l’humanité entière a été soumise.

 

Or le fait qu’un individu (ou un groupe d’individus) détienne d’importantes richesses matérielles ne signifie absolument pas que ses actes sont approuvés sans réserve par la Justice Divine.

Or la sentence de « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras ton pain » (Genèse ch .19 v. 3) a été remplacée voici 20 siècles après notre rédemption par Jésus le Christ par cette autre sentence : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean ch.13 v.34). Or l’amour implique accueil, don et partage.

Hélas, depuis 20 siècles, l’humanité insulte ce commandement. Alors comment appliquer aujourd’hui en économie l’idéal inscrit dans ce commandement ?

Ne nous faisons pas d’illusion, on n’immobilise pas un pétrolier en pleine marche en posant l’index sur l’étrave. Tâchons de sauver ce qui peut être sauvé par un rappel pathétique des enseignements de la Connaissance sur l’Amour universel, sur le respect de la Création, de ses lois, et du prochain, sur la courage, le travail désintéressé, la fraternité et la justice sur tous les plans.

Mais avant de poursuivre, il est nécessaire de se poser la question : « Mais qu’est-ce que l’économie ? ».

Indépendamment de son existence comme individu, l’homme existe en tant que cellule de plusieurs « êtres sociaux » emboîtés les uns dans les autres de manière assez enchevêtrée : famille, entreprise,…commune, province, nation etc…jusqu’au niveau de l’humanité de la planète et même au-delà. Sa vie participe de la leur et à la leur.

Ceci posé, l’économie, pour nous, c’est d’abord l’étude et la connaissance, au plan du corps, du métabolisme de ces êtres sociaux. C’est aussi l’ensemble des structures et des moyens tendant à assurer leur survie, leur bonne santé et leur coexistence harmonieuse avec leurs semblables.

Ainsi définie, l’économie dépasse largement le niveau individuel et se place d’emblée à celui où chacun de nous se trouve lié -et relié- à ses semblables au sein d’entités qui, sur le plan logique de la création, apparaissent « antérieures » aux individus que nous sommes, et nous « incluent » à titre de sous-ensembles. Il est donc naturel que leur causalité interne échappe par nature à notre perception directe et que nous en subissions bien plus les effets que nous n’agissons efficacement sur elle.

Or, les mêmes lois générales de la Création sont à l’œuvre dans l’Homme universel, les êtres sociaux et l’homme individuel. Aussi la manière dont fonctionne le corps d’un homme devrait donc nous permettre d’y voir un peu plus clair dans les phénomènes économiques.

Dans le corps d’un homme en bonne santé, tous les processus physiologiques concourent au bon fonctionnement de l’organisme tout entier, et non de l’une de ses parties abusivement privilégiée. Toutes les ressources en provenance de l’alimentation, de la respiration, etc…en un mot du milieu extérieur, sont, par le truchement du sang, véhicule des échanges matériels, mises à la disposition de tous les organes sans qu’un seul d’entre eux procède à un accaparement…Chaque cellule prend, conformément à sa nature et à sa vocation, sa part du fonctionnement harmonieux de l’ensemble et ne prélève pas, sur le torrent circulatoire, plus qu’il ne lui faut pour couvrir ses besoins compatibles avec ceux du reste du corps.

Une solidarité tangible règne entre les divers composants de l’organisme, comme si un facteur cohésif (qui n’est autre que l’âme du corps) leur conférait une certaine unité. Enfin, une volonté unique régit les peuples des cellules : celle de l’individu lui-même, et non celle d’un quelconque lobby à l’échelon cellulaire ou organique. Divers couplages entre le système nerveux central, le système neurovégétatif, les messagers hormonaux, etc…répercutent à chaque niveau l’information nécessaire à l’adaptation permanente de l’organisme tout entier à la réalisation des fins voulues par l’individu.

En cas de perturbation pour quelque cause que ce soit, de l’équilibre décrit ci-dessus, l’homme est en mauvaise santé, plus ou moins malade, et généralement cela se traduit par de la souffrance, non seulement pour lui, mais aussi au niveau organique et cellulaire.

Dans le cas où des cellules malades, obéissant pour ainsi dire à une volonté étrangère à celle de l’individu qui les porte, et continuant à vivre « comme un poisson dans l’eau » au milieu du peuple des autres cellules, se reproduisent à une cadence croissante, se groupent et essaiment dans l’organisme tout entier jusqu’à en bloquer irrémédiablement et définitivement le fonctionnement : cela s’appelle le cancer. On perd généralement de vue qu’une fois décédé le porteur du cancer, le cancer meurt à son tour…

En tout cas, retenons que l’économie qui gère les cellules, organes et systèmes constituant le corps d’un homme en bonne santé est de type distributif et communautaire.

 

L’Ordre du Temple n’a jamais ignoré que l’harmonie du tout est lié à celle de toutes ses parties. Il ne croit guère à l’efficacité finale des systèmes par eux-mêmes, tout dépendant selon lui, des hommes qui les mettent en application. Dans le domaine qui nous occupe, il affirme que les problèmes économiques et sociaux ne pourront être résolus que par le recours à la véritable Economie distributive.

L’Economie distributive, au sens où l’Ordre l’entend, est celle qui met en pratique, au niveau individuel comme aux niveaux collectifs, les grands principes de la fraternité et de la solidarité entre les hommes, tels que Dieu les a mis à notre portée par les préceptes de son fils bien aimé. C’est dans l’amour du prochain que s’exprime concrètement l’amour de Dieu, c’est-à-dire l’exercice du premier et plus important commandement. (Matthieu ch.22 v.34 à40).

 

Tous les êtres humains en état de travailler ont donc le devoir imprescriptible d’œuvrer au bénéfice de l’humanité tout entière, c’est-à-dire de fournir, sous des formes adaptées à leurs capacités et à leurs aspirations, chacun sa quote-part du travail permettant de subvenir aux besoins de tous et d’assurer le bien-être de tous leurs semblables, sans distinction.

Les graves problèmes que les hommes rencontrent dans les domaines économique et social, donc politique, n’ont d’autres causes – il faudra bien de gré ou de force, en convenir – que les dérogations accumulées par les générations aux Lois même de l’Univers . C’est un fait : les Lois Universelles existent. Faute de les respecter, l’homme se condamne aux catastrophes. L’histoire et l’actualité le prouvent abondamment.

Les soi-disant « ordres établis » ne sont en vérité que l’établissement du désordre sous des aspects divers et contradictoires. Bien des formes politiques, des régimes, dans lesquels telle ou telles parties de l’humanité mettent leurs croyances et leurs espoirs, ne sont en vérité, que des maladies de l’être social tout entier. Elles correspondent à des aspects de la caractérologie des peuples et des nations, qui marquent leurs crises et leurs blocages. Leur drame vient qu’en termes de droit, elles ont été institutionnalisées comme s’il s’agissait d’états normaux.

Or, tous, sans exception, en dépit des professions de foi et des assertions de bouche, tournent le dos – quand ils ne le nient pas tout simplement – à l’enseignement même de Jésus-Christ, qui est, par principe et définition, destiné à tous les déshérités de la Terre. Mais qui est déshérité ?

Il y a ceux qui souffrent de la misère morale, malgré ou à cause de leurs richesses matérielles. Et la Justice est, pour ceux-là, celle de leur conversion à Dieu ou de leur condamnation que ne vont pas manquer de leur valoir les révolutions qu’ils engendrent par égoïsme ou par bêtise.

Il y a ceux qui souffrent de la misère matérielle parce qu’ils s’épuisent à tenter d’obtenir le nécessaire dont les précédents les privent.

Il y a ceux enfin que leurs appétits de jouissance assujettissent un peu plus complètement chaque jour sans les épanouir davantage que les précédents.

Il ne peut y avoir de fraternité, de solidarité humaine qu’avec Jésus-Christ, en Lui et par Lui, c’est-à-dire dans la reconnaissance des valeurs transcendantales qui donnent la primauté du spirituel sur le temporel, parce que c’est là, et là seulement dans le spirituel que réside l’authentique et unique dignité de l’Homme.

La dignité de l’Homme réside dans son origine et son essence divine, donc dans sa vocation à être restauré tel qu’il était avant la Chute.

Toute autre thèse discursive, a fortiori prétendument dialectique et objective, n’est qu’artifice intellectuel par lequel la créature ne peut que se confiner dans une « horizontalité » sans espoir.

Cela a toujours été la mission de l’Ordre du Temple de rappeler avec insistance que l’économie terrestre, sociale et politique, n’est que la face inférieure, et dans l’instant, de l’économie divine totale qui englobe ET la Terre ET le Ciel.

Celle-ci fait de l’incarnation, donc de l’existence de l’homme, le lieu et le temps de sa « remontée », de sa régénération, de sa restauration. Toutes les richesses offertes par la planète, toute l’intelligence mise dans l’homme, ne sont que des outils à cette fin. Mais en aucun cas des fins elles-mêmes. Les dons reçus par l’homme à sa naissance, qu’ils soient petits ou grands, ne sont que des moyens devant servir à son épanouissement, à son évolution personnelle, appelés à être mis au service du bien-être de tous les hommes.

Voilà pourquoi l’Ordre du Temple affirme qu’il n’est aucun bien propre à quiconque.

 Des montagnes d’or ne coule aucune source d’eau vive.

L’homme seulement dispose des richesses offertes à ses talents pour leur faire produire ce qui est nécessaire à la subsistance équitable de tous sans exception, et utile à son accession à une condition plus haute et plus achevée.

L’homme dans ses œuvres est le collaborateur que Dieu a voulu s’adjoindre dans sa Création pour mener celle-ci vers les fins qu’Il lui a assignées. Le travail désintéressé est donc noble par essence, car dans le monde de la Chute il constitue un sacrifice permettant tout d’abord à l’homme de mériter l’Incarnation du Christ, puis ensuite d’effectuer peu à peu sa remontée en sublimant sa condition de chaque instant. Même actuellement, la Terre fournit suffisamment de matières premières pour couvrir, compte tenu de la capacité productrice des hommes, tous les besoins réels de ceux-ci. Elle n’en fournira jamais assez pour faire face aux désirs sans limite de populations conditionnées à un gaspillage frénétique par une publicité dévoyée.

Comme la Terre elle-même, les biens qu’elle produit ne nous appartiennent pas. Ils sont mis à notre disposition afin que le travail des hommes, joint à celui de la nature, donne à nos efforts des fruits destinés à tous ses enfants, sans exception, au même titre que l’air que nous respirons.

C’est dire que l’homme ne peut avoir le droit que d’user, mais non d’abuser. L’un lui conféré dans la Nature par volonté divine. L’autre n’est qu’une invention génératrice de toutes les divisions dont souffre l’humanité. La solution aux problèmes (mêmes matériels) des hommes n’est pas dans les choses. Elle n’est que dans les êtres. Il faut aller aux causes, qui sont au cœur de l’homme.

Car, des hommes, corrompus par des systèmes viciés, ne peuvent engendrer que des systèmes vicieux. Tout se complique. Rien ne se résout. Les problèmes économiques et sociaux sont transposés, mais non liquidés.

Poussés ou tirés en avant par toutes sortes de carottes mensongères qui leur promettent un Eden matérialiste, les hommes plongent un peu plus chaque jour dans les convulsions sanglantes.

Les monnaies se subtilisent, au propre et au figuré. Les compétitions individuelles et  collectives deviennent plus implacables, auxquelles, pour s’en prémunir, l’on oppose finalement que de nouveaux esclavages.

Faute de reconnaître LA Providence, les peuples se tournent de plus en plus vers la fausse sécurité des providences collectives et institutionnelles au prix de leur déshumanisation.

L’incohérence, la violence et la haine grandissent avec tous les cancers que la prétendue intelligence humaine est seule capable de cultiver.

 

                LE  SCHEMA  DU  FUTUR 

Conformément au Dessein dont il est à la fois et depuis toujours le messager et l’exécuteur, l’Ordre du Temple propose aux hommes une Economie Distributive.

En cet instant, elle n’est (et ne paraîtra aux esprits forts) qu’une utopie. Mais l’utopie peut n’être qu’un rêve ou elle peut – et c’est le cas – constituer le schéma (la préfigure) de l’état de choses qui devra surgir des catastrophes et dont la maquette doit être mise en œuvre sans attendre.

En dehors de son enseignement révélé, Dieu n’a d’autre pédagogie que celle des épreuves par lesquelles l’homme apprend à voir et à entendre ce à quoi, par orgueil, il restait sourd et aveugle jusqu’alors.

Il existe dans notre monde et parmi les nations assez d’hommes et de femmes intelligents, compétents et qualifiés pour faire surgir, des principes templiers énoncés, les applications appropriées à la nature et au niveau d’évolution des peuples. Par exemple un système de bons de consommation utilitaires et universels permettant de supprimer graduellement la multiplicité des monnaies actuelles, l’étalon or, etc… en un mot de détruire une bonne fois le veau d’or.

A ce point, il s’agit de faire une cure de désintoxication intellectuelle, pour éviter on ne sait quels lavages de cerveau…

Pour peu que les hommes consentent à écouter, pour peu surtout qu’ils remettent en cause leurs systèmes de valeurs, leurs fausses certitudes d’écoles, leurs panthéons technologiques et statistiques, enfin leurs vocabulaires, alors il leur sera possible de donner vie à l’économie distributive.

« Le corps est le premier donné », disait Saint Paul, non par contradiction à l’ordre divin en soi, mais par illustration de la loi d’incarnation à laquelle l’être est soumis dans le monde.

C’est assez dire que l’homme n’étant pas que pur esprit, parce qu’incarné, est soumis aux lois de la terre. Pour révéler les facultés supérieures qui ont été programmées en lui, l’homme doit entretenir le support physique dont il retire les énergies, plus subtiles, nécessaires à son achèvement spirituel (et non seulement mental).

 

   ASSURER LA SECURITE TOTALE A TOUS

Dans cet ordre de choses, l’équité consiste à assurer à chacun, de sa naissance jusqu’à sa mort, quelles que soient les inégalités naturelles qui le différencient de ses semblables, d’assurer à chacun, disais-je, au moins le minimum indispensable à son développement et à son équilibre physiques et intellectuels, c’est-à-dire à sa capacité efficace de contribution aux tâches que requiert de lui la communauté.

Or, les droits n’étant que la contrepartie des devoirs et réciproquement, en échange de sa sécurité, la communauté lui fait une seule obligation : celle de prendre sa part, selon ses capacités, des tâches de production et de service. Dans ces conditions, le travail n’est plus une contrainte liée à la nécessité de se vendre comme une « chose » contre un salaire puisque la subsistance de l’individu n’en dépend plus.

L’évolution technologique est telle, qu’elle permet de relayer, en le multipliant, l’effort productif de l’homme, au point qu’il peut raisonnablement satisfaire les besoins de tous sans le condamner à des durées excessives de travail.

Par voie de conséquence, tout mercantilisme perd sa raison d’être. La satisfaction des besoins ne dépend plus d’un « marché » (qu’il soit du travail ou des biens et services). Les notions d’emploi, de chômage et de bourse du travail perdent tout sens.

D’une part, les besoins sont recensés, déterminés, couverts et contrôlés par les instances responsables de la communauté. Toute publicité commerciale perd sa raison d’être. Le gaspillage qui l’accompagne disparaît. La disparition de la publicité ôte à l’homme une occasion de s’abrutir.

Mais d’autre part, il faut frapper plus loin et plus fort, si scandaleuse que l’idée puisse paraître à beaucoup.

Il faut supprimer l’argent. Il faut ôter à l’argent sa connotation perverse et tarir son cortège maléfique.

Au premier abord, toute transaction d’argent (sous quelque forme que se soit) comme marchandise, doit être proscrite. En second lieu, la tentation existant toujours en germe dans une humanité corrompue par l’argent, de retomber dans les manipulations et abus de tout ce qui lui ressemble de près ou de loin, il faut imaginer un état de choses où l’acquisition des biens et services ne nécessite aucun signe d’échange.

Sans doute ne peut-on supprimer toute unité de compte. Mais elle ne doit pouvoir faire l’objet d’aucune accumulation, ni d’aucune transaction. Ces principes de base ne tolèrent ni le moindre accaparement, ni la moindre exploitation d’un humain par un autre et par conséquent s’opposent à l’inégalité dans la distribution et à l’accumulation de richesses au profit d’un petit nombre de privilégiés.

Dès lors, l’homme, n’étant plus motivé ni motivable par l’appât du gain et n’étant plus seul à pouvoir disposer, au mépris d’autrui, des biens disponibles, son travail prenant une dimension et une signification différentes, l’être humain ne partage plus son existence entre la contrainte de produire et l’échappatoire du loisir.

Assuré de n’être pas abandonné et seul, l’homme pouvant enfin compter sur ses semblables – et ceux-ci sur lui – ne peut que voir sa mentalité transformée dans un sens constructif.

Le cœur peut faire infiniment plus que toutes les Lois. A contrario, dans n’importe lequel des systèmes économiques matérialistes, le cœur, l’âme, voire même l’intelligence, sont-ils autre chose que des contingences, des accessoires, des…sous-produits de la consommation et de la production, c’est-à-dire du ventre…et du sexe ? Qui peut parler de dignité et où est-elle à ce niveau-là ?

Débarrassé de l’angoisse, de l’insécurité, de la peur l’homme a-t-il encore des raisons de dominer, d’exploiter, de voler, de tuer, de se révolter ? Sa vie dès lors peut être simplifiée, clarifiée, concentrée.

Garanti de sa subsistance, de sa nourriture, de son vêtement, de son logement, il peut se cultiver, développer ses talents et aspirations, non plus seulement pour lui-même. De l’avidité de prendre, il peut passer à la joie de donner, de se donner.

L’Ordre du Temple a toujours rappelé que l’homme dans ses œuvres est le collaborateur que Dieu a voulu s’adjoindre dans sa Création pour mener celle-ci vers les fins qu’Il lui a assignées.

 

                  REHABILITER LE TRAVAIL

L’homme n’étant plus soumis au travail considéré comme malédiction, son activité dans la communauté ne fait plus de différence entre la contribution à la production, le service de la communauté et les distractions. Ce ne sont plus que des formes variées de sa participation à la vie communautaire.

Même les infirmes, les vieillards, n’ont plus de raison de vivre en état de ségrégation puisque leur cas ne se pose plus en termes de travail et d’assistance. Chacun contribue à la mesure de ses « inégalités ». Si dans l’instant nous ne pouvons rien ou peu pour effacer les inégalités naturelles dues à la programmation de l’homme et dont toutes ont leur raison, du moins nous appartient-il de remédier aux inégalités artificielles nées des dérogations et perversions de l’homme. Il ne s’agit pas de poursuivre une vaine chimère « égalitariste ». Il s’agit d’être équitable.

Dans ces conditions il n’est plus concevable de séparer la vie professionnelle, familiale et sociale. L’homogénéité de l’existence, que l’ère industrielle avait dissoute, peut reprendre consistance. Bien des plaies actuelles en seraient pansées et guéries.

 

                 REGENERER LE TISSU SOCIAL

Toute mesure pratique ne valant que ce qu’en font les hommes, il est évident que ce type d’économie n’est concevable que dans un tissu social régénéré.

Les évènements de l’histoire du monde risquent de déboucher, plus tôt qu’on ne l’imagine, sur un retour à des dimensions nécessairement plus humaines des structures sociales.

Tôt ou tard, il faudra bien tourner le dos – si elle ne s’écroule pas d’elle-même d’ici-là – à la société actuelle ou une urbanisation démente hyper-concentre des masses humaines dans des galaxies de béton, ou les rapports humains perdent leur substance, deviennent superficiels, où la famille éclate, où les contraintes techniques et financières assujettissent l’homme et le robotisent dans des règlementations d’un formalisme tatillon et littéraliste, ou la confusion se généralise et où l’individu devient anonyme et fondamentalement aliéné au sens exact du terme.

L’homme a un besoin fondamental de stabilité et de sécurité sur tous les plans, à commencer par le plan matériel. Mais le lopin de terre sur lequel nos pères édifiaient la maison familiale qui pouvait servir de refuge en cas de tourmente, est devenu pour le plus grand nombre un rêve inaccessible. Lorsqu’il existe, il ne représente souvent plus qu’une sécurité précaire, puisqu’il suffit d’une crise économique, ou d’une défaillance du chef de famille, pour contraindre celui-ci à s’en séparer.

Le travail commun d’une nation, d’un continent, ne peut connaître de telles défaillances. C’est pourquoi le jour où règneraient sur le monde l’amour universel et la fraternité vraie, chaque individu, en arrivant sur Terre, y serait assuré de ne jamais manquer du nécessaire jusqu’à sa mort. D’où une simplification substantielle de l’existence par la suppression d’une foule d’opérations administratives.

 

                        LA COMMUNAUTE

En économie distributive, la « distribution » est organisée, gérée et contrôlée par la Communauté. Celle-ci regroupe, géographiquement, un nombre de familles en deçà desquelles les rapports humains restent homogènes et contrôlables. Structurellement, elle est organisée conformément au schéma synarchique qui articule une Autorité arbitrale et enseignante à trois Pouvoirs qu’elle équilibre.

Ces pouvoirs correspondent respectivement à trois fonctions de base : économique, politique et judiciaire. A coup sûr, une règle est indispensable à la Communauté.

Mais plus qu’une disposition organique et fonctionnelle, la communauté est d’abord un état d’esprit. Ainsi, l’esprit de communauté consiste à traiter les biens communs comme ses biens propres, alors que l’esprit collectiviste consiste à les traiter comme s’ils appartenaient aux autres. L’esprit de communauté, lui, manifeste le respect d’autrui qui est d’abord respect de soi-même.

Chacun peut, à loisir, en déduire déjà toutes les conséquences par comparaison avec les modes actuels de travail et d’existence.

 

                 IL FAUT CHOISIR D’AIMER

Certes, il reste hasardeux de prétendre déduire, par la raison pure, les solutions que l’avenir ne manquera pas d’apporter aux questions économiques, sociales et politiques. Tout cela est lié à la raison, certes, mais aussi à l’équité, à la justice, et surtout à la compréhension totale de la fraternité et de l’amour entre les hommes.

Toute transformation présente ses avantages et ses inconvénients. Il n’appartient à personne ici-bas de faire qu’il n’y ait que les uns et non les autres. Aussi la question qui se pose aux hommes d’aujourd’hui est celle de savoir, non pas quels avantages ils veulent choisir, mais bien quels inconvénients ils sont prêts à supporter. Et plus encore, s’ils choisissent de les subir ou de se les imposer à eux-mêmes en toute conscience.

Les critères ne se trouvent pas dans cet univers quantitatif à travers le prisme duquel on nous a habitués à voir le monde. Vain sera le choix des nantis, vain celui des déshérités, tant qu’ils ne penseront, agiront, vivront et choisiront qu’en fonction de leur seule finalité subjective.

Aussi longtemps qu’ils le feront, ils ne verront dans leur prochain qu’un concurrent, un adversaire et non eux-mêmes, c’est-à-dire Le Christ qui les habite tous, qu’ils crucifient toujours et qu’ils retiennent prisonnier, même s’ils le nient.

En économie distributive, chacun, après avoir accompli sa part des tâches de production et de distribution au prix d’une durée de travail réduite du fait de la puissance des techniques actuelles, pourrait consacrer ses efforts à des activités intellectuelles, artistiques, culturelles et spirituelles dont le plus grand nombre est, de nos jours, injustement privé.

A ce prix, et à ce prix seulement, la véritable Communauté deviendrait possible, pour le meilleur sort et la plus grande satisfaction de tous, sans exception.

Alors, et alors seulement, la dignité de l’être humain serait enfin acquise, respectée, et pourrait s’affirmer dans son épanouissement total et universel. Ce serait enfin le règne de l’équilibre, de la raison, de la justice et de l’Amour au sens noble de ce terme.

L’Amour, n’est pas domination ou appropriation de « l’autre » comme objet, mais bien abandon et soumission à la volonté du Père. L’Amour est le seul ressort, la seule solution, le ciment solide de la société des hommes, non seulement parce qu’il les soude entre eux, mais encore parce que ce faisant, il les fait UN en Dieu et les rapproche de lui.

Mais la mise en œuvre d’un tel système économique et social se situe au niveau préventif et non curatif, au niveau des causes et non des effets, au niveau des hommes et non des procédés si élaborés soient-ils.

Elle suppose la prise de conscience par l’homme de sa dignité  propre, des relations de dépendances dans lesquelles il est impliqué, et une volonté persévérante de mise en pratique de l’amour : amour de la Création dans son ensemble, amour de la Terre notre mère, amour du « prochain » surtout.

 

En résumé, l’Economie distributive, au sens où l’Ordre du Temple l’entend, est celle qui met en pratique au niveau individuel comme aux niveaux collectifs, les grands principes de la fraternité et de la solidarité entre les hommes.

C’est dans l’amour du prochain que s’exprime concrètement le premier commandement : « l’amour de Dieu ».

 

Son application répond à un certain nombre de principes.

  • Les dons reçus par l’homme à sa naissance ne sont que des moyens mis à sa disposition pour son évolution personnelle et spirituelle et doivent être mis au service du bien-être de tous.

  • Le travail désintéressé est noble par essence.

  • Il faut réhabiliter le travail source d’épanouissement au service de tous.

  • Il n’est aucun bien propre à quiconque.

  • L’homme seulement dispose des richesses matérielles et spirituelles offertes à ses talents.

  • L’homme n’a le droit que d’user des biens mis à sa disposition non d’abuser.

  • La Communauté assure la sécurité totale de tous sans exception.

  • En contrepartie, chacun prend sa part selon ses capacités des tâches de production et de service.

  • Une désintoxication intellectuelle est nécessaire.

  • Le cœur peut infiniment plus que toutes les lois.

  • C’est dans la suppression de l’argent que réside la mutation psychologique la plus authentiquement révolutionnaire de tous les temps.

  • Il faut régénérer le tissu social.

  • La distribution est organisée, gérée et contrôlée par la Communauté.

  • La Communauté est d’abord un état d’esprit.

  • En un mot, il faut choisir d’aimer.

 

                L’Ordre du Temple inverse les principes de liberté, d’égalité et de fraternité clamés par les révolutionnaires de 1789, il enseigne que la fraternité doit nécessairement s’établir en premier, qu’après, l’égalité lui fait suite, et qu’alors seulement peut régner la liberté, la liberté authentique. Cette dernière est fille de l’Amour, car seul l’amour rend libre.

                Une des missions de la France de demain est de donner vie à l’Economie Distributive.

 

 

 

 

 

 

                   BIBLIOGRAPHIE

 

« Pourquoi la Résurgence de l’Ordre du Temple ?»

Editions de la Pensée Solaire. Monté Carlo 1975 (épuisé)

 

« Chrétien écoute ce cri. »

Editions de la Pensée Solaire. Monaco 1977 (épuisé)

 

« Révélation Templière : vers le règne du St Esprit »

Editions Dervy 2004 (épuisé)

LOHENGRIN Prélude - WAGNER R.
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PARSIFAL Prélude - WAGNER R.
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LAUDATE DOMINUM - MOZART W. A.
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