


ORDRE SOUVERAIN
DU TEMPLE SOLAIRE
LA TABLE SPIRITUELLE
LES PREMISSES
Au passage de Pâques 1976, à la commanderie de Villié Morgon, lors d’une assemblée générale, RS pose à Jean, Grand Maître, la question de savoir combien de temps le Ciel accordait à l’OSTS pour accomplir sa mission. Il lui fut répondu : « 72 années renouvelables, si nous le méritons ». Donc du 12 juin 1952 au 12 juin 2224. Ces 72 ans se divisent en quatre périodes de temps : le temps du corps, le temps de l’âme, le temps de l’esprit et le temps divin. 21 années pour le temps du corps, 21 autres années pour le temps de l’âme, 21 années encore pour le temps de l’esprit et 9 années de temps divin.
Le temps du corps fut réussi avec tous les aléas que comprend la structuration alchimique d’une communauté initiatique. Pendant cette période, à travers un dialogue fantastique, un enseignement fut délivré patiemment, puis travaillé, un enseignement qu’il était demandé aux membres de l’Ordre médiéval resurgi , de faire fructifier pour préparer l’avenir.
1952 + 21=1973. RS prit contact avec l’Ordre à l’automne 1973, au début de son cycle animique, après que ce dernier se fut manifesté pour la première fois en public au mont Sainte-Odile en Alsace le 3O septembre. Il fut reçu dans l’Ordre à Pâques 1974, à la commanderie mère de Villié Morgon. Pendant cette période charnière qui devait mener l’Ordre au plein épanouissement de ses capacités animiques et spirituelles avant de franchir le seuil du temps de l’esprit, l’Autorité spirituelle désincarnée a demandé la restauration de la structure christique en chacun de ses membres. RC, l’alchimiste de l’Ordre, avait besoin de l’évolution animique et spirituelle harmonieuse de tous pour réussir la « pierre ».
Aussi les Maîtres ont-ils demandé à tous d’utiliser les thérapeutes de l’Ordre pour réussir leur alchimie personnelle. C’est à cette époque que le schéma psycho-structurel a vu le jour. Il permet à chacun de se voir, de voir l’état ponctuel, dans l’instant, de son être, sur le film de son cheminement personnel. Les thérapeutes devaient permettre aux membres de l’Ordre de lever les blocages animiques, de dissoudre les peurs paralysantes, de prendre conscience de la puissance de leur mental afin d’apprendre à le maîtriser, de prendre conscience de leurs insuffisances pour y remédier, de permettre au MOI orgueilleux de se réformer, afin qu’émerge en chacun le SOI, l’étincelle christique qui repose au cœur de notre « graal animique », que notre MOI transmuté finisse par fusionner harmonieusement avec notre SOI. C’est ainsi que l’épanouissement de l’étincelle christique en l’homme provoque la christification de chacune des composantes de l’être humain, la réussite pour chacun de sa propre « pierre ». La réussite de la « pierre philosophale » de l’Ordre par RC dépendait de l’évolution alchimique harmonieuse de tous.
Hélas, seul un petit nombre a répondu aux injonctions des Maîtres. « Nous ne sommes pas malades » disaient-ils. L’inconscience, la suffisance et l’orgueil ont ruiné la réussite du temps de l’âme. Et en 1978 la cause est entendue ! Au printemps RC est rappelé. Après la Saint Jean Baptiste de la même année le Maître de Justice est rappelé à son tour. Et la communication avec l’Autorité Supérieure est coupée. Les Maîtres se taisent.
L’autorité d’un ordre initiatique comme l’Ordre du Temple, ressent en son sein les maux dont souffrent ses membres. Et les maux dont souffraient les frères et les sœurs de l’Ordre ont contaminé les instances dirigeantes restantes. De son vivant, RC, l’alchimiste, arrivait à pallier et à transmuter leurs insuffisances. Mais là, le fruit pourrit de l’intérieur. En 1979, le Grand Prieur quitte l’Ordre Souverain du Temple Solaire et entraîne avec lui un certain nombre de chevaliers et d’amazones blanches.
Pour sauver l’Ordre et rebondir, le Grand Aumônier, le Grand Maître et le Grand Procureur organisent le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. Avant la rupture de leur guidance, les Maîtres avaient donné à l’Ordre la mission de rouvrir le chemin français – el camino frances - de Saint Jacques de Compostelle. Et l’été 1980, 52 templiers de tous âges, bâton de pèlerin en main, prennent le chemin de Saint Jacques à partir de Saint Jean Pied de Port. Et Dieu m’est témoin que, depuis, le nombre de pèlerins qui foulent ce chemin n’a cessé de grandir.
Le pèlerinage est une réussite. Mais le ver est dans le fruit. En 1981, le Grand Maître abandonne l’OSTS et rejoint le Grand Prieur pour fonder ce qui deviendra le « Collège templier ». Par la suite le Grand Aumônier et le Grand Procureur se séparent. La majorité des chevaliers et des officiants restent fidèles au premier. Le second entraîne avec lui le Comté de Nice et La Terre Internationale.
RS vit de l’intérieur tous ces drames, tous ces déchirements, la victoire de la loi d’entropie créant le désordre là où il y avait un « ORDRE ».
Le temps de l’âme qui a vu la faillite de l’OSTS se termine en I994 : 1973 + 21.
En 1991, RS et son épouse, enseignants, obtiennent leur mutation pour Nice. Et, c’est là, le 6 mai 1992, que ses guides qui se révèlent être 3 Maîtres en gloire solaire, s’adressent à lui et lui demandent de façon claire de réaliser maintenant ce qu’ils lui avaient suggéré quelques années auparavant par le truchement du Grand Vicaire de Notre Dame, le voyant de Maussane, HP, « traduire de manière théologique les Mystères de Notre Dame ». Ce livre est attendu !
Comme RS, prudent, leur demande de se présenter, ils se nomment. Ils ont pour nom : St Thomas d’Aquin, St Bernard et St Bruno ! RS n’est pas étonné. Quelques années auparavant, Marie, la médiatrice des messages reçus en 1991 et 1992, avait vu derrière lui trois puissantes entités spirituelles violettes.
RS accepte d’être leur plume. A partir de ce jour, il reçoit chaque dimanche jusqu’au 8 août 1994, message après message, ce qui deviendra le livre intitulé : « NOTRE DAME MARIE DU SAINT-ESPRIT ». Titre que déjà en son temps, St Bernard utilisera dans ses écrits pour désigner Notre Dame Marie. (Ce livre est toujours disponible auprès de la Table Spirituelle au prix de14€ envoi compris.)
Il est à remarquer que les messages cessent le 8 août 1994. Le 12 juin de la même année le temps de l’esprit a commencé pour l’Ordre du Temple. C’est en 1996, deux années après l’ouverture du temps de l’esprit, que l’ouvrage sera disponible.
DEDICACE : " Je dédie cet ouvrage
à St Thomas d’Aquin, à St Bernard, et à St Bruno, les Maîtres en Gloire Solaire qui l’ont dicté,
à Notre Dame Marie
lumière, inspiratrice et mère de mon âme
au CHRIST en moi
présence vivante du VERBE irradiant au cœur de MARIE,
dans le Temple secret de mon âme, la lumière et le feu de l’amour divin".
STABAT MATER
Je vous salue … Marie
Notre Dame Marie,
fille de Nazareth
cousine de sainte Elisabeth.
Vous vous teniez debout
au pied de la croix
pâle d’émoi,
contemplant en pleurs
Jésus le crucifié.
Votre âme transpercée
de l’épée de douleur
par saint Simon prophétisée,
saignait.
Il souffrait votre cœur
de mère de voir ainsi
maltraiter
Jésus-Christ.
Mais en vous,
grâce à vous,
la Vierge-Mère
s’est incarnée
sur notre terre
pour accueillir en son sein
le plus précieux
de tous les biens,
l’Esprit de DIEU
qui par amour de nous,
pauvres humains,
s’est fait fils de l’Homme,
fils de Marie,
enfant de Notre Dame
en somme.
Je vous salue … Marie
Vous vous teniez debout,
auréolée de votre douleur
comme d’une flamme.
Vous vous teniez debout
et offriez à votre Seigneur,
le Dieu Père
de l’Univers,
le sacrifice sublime
de Celui
qui avait pris
sur lui,
pour le rachat de ses frères,
vos enfants Noble Dame,
toutes les fautes de la terre
commises depuis l’origine.
Vous vous teniez debout
et vous contempliez en pleurs,
votre cœur en proie aux douleur
d’un nouvel enfantement,
le visage de tous vos enfants.
Car ce visage livide,
tourmenté et repoussant,
percé d’épines rigides,
c’était le mien,
c’était le tien,
c’était le nôtre,
celui de tous vos enfants
défigurés et expirants
sous le poids de leur tourments.
Car mauvais apôtres,
nous avions au commencement
choisi l’orgueil,
et non l’accueil
de votre amour
toujours
patient.
Je vous salue … Marie
Vous vous teniez debout
et vous contempliez
la douleur de tous
vos enfants crucifiés
en Jésus. Et lui,
fils de votre chair,
prenant sur lui
toutes les peines de la terre,
réconciliant
notre univers
avec son Père,
s’offrant
pour le rachat
de tous ses frères,
expira
en criant :
« Abba !
Père chéri,
Maintenant
Tout est fini.
Ma mission est accomplie ! »
Et l’Enfer rugissant,
puis tremblant
dut s’agenouiller
et adorer
le Juste triomphant,
venant réclamer à Satan,
ténébreux rival,
les enfants de Notre Dame
prisonniers du Mal.
Je vous salue … Marie
Vous vous teniez debout
Mère de douleur.
Mais rayonnante de foi
vous offriez au Père
pour le salut de la Terre
le sacrifice
rédempteur du Fils.
Et du haut de la Croix,
transcendant la souffrance amère,
axe de l’univers,
JESUS-CHRIST
attirait tout à Lui
et insufflait sa Vie,
autrefois
par notre orgueil bannie,
à tout notre univers.
Vous vous teniez debout
au pied de la croix,
souffrante et défaite,
mais en vous,
médiatrice discrète,
Notre Dame
opérait le passage
d’une ère à l’autre,
ordonnait la restauration
de l’homme à l’image
du divin apôtre
acquise
auprès du Père réconcilié
avec l’humanité
par la grâce du Fils
librement sacrifié.
Jésus-Christ,
Le fils de votre chair,
habité par l’Esprit du Père,
votre fils et votre époux
à la fois :
Jésus fils de Marie,
Christ époux de Notre Dame
L’Esprit de la Création,
tel est le mystère
de la rédemption
qu’au paradis
les anges acclament
projetant leur exaltation
à travers l’Univers.
Vous vous teniez debout
tendre Mère,
et vous offriez au Père
le beau visage de la Terre
enfin libérée du Mal
infernal.
Je vous salue … Marie
Car du plus haut des cieux
aux confins de l’Univers
se répète ce mystère
jusqu’à ce que
la plus humble des planètes,
la dernière des créatures,
par orgueil ou par aventure
tombées dans l’enfer
de la souffrance et de la mort
empoisonné par le terrible remord,
aient été rachetées et sauvées,
sorties de leur tombeau,
par la christique quête
que l’amour divin
mène sans fin
jusqu’à ce que
TOUT dans l’UNIVERS,
Même Lucifer,
soit retourné en DIEU
et participe joyeux
aux célestes agapes
des noces écarlates,
rouge rubis,
de Notre Dame Marie
et de l’Agneau.
Le 3 mars et 8 août 1994








