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 HOMÉLIE DE L’ÉPIPHANIE 2024.

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 HOMÉLIE DE L’ÉPIPHANIE 2024.

« Où est le roi des juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son astre en Orient et nous sommes venus l’adorer. » (Matt. Ch. 2 v. 2) « Un ange du Seigneur se présenta aux bergers ; la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux … L’ange leur dit : « Je vous annonce une bonne nouvelle «  Aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur … vous est né. »

Savants astrologues, initiés aux arcanes de la Tradition Universelle, ils sont venus des confins du monde adorer Celui dont leur parlaient les étoiles. Humbles bergers paissant leurs troupeaux, ils ont cru aux paroles de l’ange ; ils sont allés jusqu’à Bethléhem, ils ont vu et ils ont pu adorer leur Sauveur.

Bergers ou mages, ils ont cru et ils se sont mis en route. La foi les a arrachés à leurs habitudes et à leurs conforts. La foi les a jetés dans l’action. Riches ou pauvres, grands initiés ou humbles bergers, Dieu a tenu à associer ces représentants prédestinés de l’humanité à la manifestation du don universel de sa grâce : l’incarnation de Dieu au milieu des hommes.

Leur démarche répond à l’acte incroyable, extraordinaire, fou, du Verve de Dieu qui pour le salut des hommes se fait « HOMME » ; à l’action de l’AMOUR qui se manifeste au cœur de la  matière et prend chair. Car il n’est pas dans la nature de Dieu qui est « amour », dont l’essence même est don de soi et sacrifice, de laisser sa créature, faite à son image et à sa ressemblance, irrémédiablement défigurée, définitivement rejetée. (Genèse ch. 1 v. 27) Aussi le Verbe s’est-il fait chair ; l’Éternel s’est-il donné un Fils et l’Amour s’est incarné dans l’enfant nouveau-né de Bethléhem !

A Jérusalem, la foi des mages est mise à l’épreuve. Car personne, ni les politiques, le roi Hérode et le procurateur romain Ponce Pilate, ni les religieux, ni Anne, ni le grand prêtre Caïphe, ni le Sanhédrin ne sont au courant de ce roi qui vient,de naître. Ils ignorent tout de l’évènement. Mais les mages passent outre. Leur foi est si forte qu’ils bouleversent tout Jérusalem et provoquent la réunion des principaux prêtres et les scribes du peuple pour définir le lieu de naissance du Messie. Leur persévérance est récompensée : «  Et toi, Bethléhem, terre de Juda, dit le prophète, c’est de toi que sortira le Chef qui fera paître Israël, mon peuple. » (Matt. Ch. 2 v. 6)

Leur quête s’achève aux pieds de l’enfant de Marie à qui ils offrent leurs richesses matérielles, l’or, l’encens, la myrrhe, leur science, leur royauté spirituelle, devant qui ils se dépouillent et s’anéantissent. Car l’enfant de Bethléhem se révèle être l’acte de l’éternel Amour, la manifestation de la seule Vérité, l’incarnation du Verbe de Dieu, Dieu fait homme.

La foi des bergers et des mages s’est traduite en actes. Nourrie de la grâce divine, la foi ne peut qu’être agissante ; elle ne peut que porter des fruits. «  Si elle ne porte pas d’œuvres, dit l’apôtre Jacques, elle est morte en elle-même » ( Jacques Ch. 2 v. 17) donc stérile et inutile.

En ce passage de l’Épiphanie, je veux rappeler trois choses.

La première est que ces manifestations divines se sont toujours préparées dans le silence, dans la discrétion et souvent dans la souffrance. A peine si quelques évènements incompréhensibles à la plupart, laissent entrevoir l’avènement proche : le surgissement de l’Ordre essénien, l’Immaculée Conception de la Vierge Marie sous la porte dorée du Temple, Élisabeth, la cousine de Marie, qui tombe enceinte alors qu’elle était stérile, l’apparition de l’ange Gabriel à Zacharie, Zacharie qui retrouve la parole le jour de la circoncision de Jean, la visitation de l’ange Gabriel à Marie, il lui annonce qu’elle enfantera Jésus, le Fils du Très-Haut.

La seconde est que la souffrance a toujours été tissée de la foi, de la confiance, de l’obéissance et du sacrifice d’un petit nombre. Je pense à la foi et à l’obéissance de Marie le jour de l’annonciation : « Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole ! » (Luc Ch. 1 v. 38) A l’obéissance et au sacrifice de Joseph suite à la visite de l’ange. Il sera le chaste époux de Marie et le père nourricier de Jésus. Je pense à Jean le Baptiste qui a mis sa vie entière au service de la mission que Dieu lui avait confiée.

La dernière est que, avant la révélation de Dieu, il y a toujours place pour l’humilité de Dieu qui est le signe le plus tangible de l’amour de Dieu. Je veux parler de la discrète, humble et pauvre naissance de Jésus à Bethléem qui dévoile aux hommes assoiffés de puissance, de richesses et de confort, les véritables valeurs de l’existence humaine.

Jésus en se dépouillant dès sa naissance – Lui, le Fils de Dieu selon la chair – de tout le fatras satanique qui pourrit nos incarnations, nous montre l’essentiel des choses de la vie : l’homme et sa mission, l’humilité dans l’obéissance, le détachement dans le dénuement, la simplicité dans le risque, l’amour dans le don total. Tout le reste est secondaire ; tout le reste est vanité.

Si je me permets d’insister sur le caractère austère mais absolument nécessaire à l’Épiphanie de Dieu, c’est que nous sommes aux portes, à l’aube d’une nouvelle Épiphanie, d’une nouvelle révélation et que cette manifestation dépend nécessairement et inéluctablement en partie de la foi, de l’obéissance et des sacrifices de quelques hommes, de quelques femmes. Nous sommes à la fin du cycle divin de la Résurgence templière de 1952. Le temps de la manifestation du Maître Inconnu, nouveau Précurseur, nouveau Galaad, le Paraclet tant attendu, approche. Il ouvrira la 9ème porte derrière laquelle se tient « Béatrice-Notre Dame » ; il annoncera, il préparera puis provoquera le retour du Christ dans toute sa gloire.

L’évènement historique de la venue du Paraclet est annoncée par l’apôtre Jean au chapitre 16 de son évangile : « Il est avantageux pour vous que je m’en aille ! Car si je ne m’en vais pas, le Paraclet, le Consolateur, ne viendra point à vous ; mais si je pars je vous l’enverrai. » Étymologiquement « consolateur » veut dire : celui qui fait un avec plusieurs, celui qui réunit ce qui était séparé. Il ne faut pas confondre la manifestation du Paraclet avec la Pentecôte. Là c’est la puissance du Saint Esprit qui a investi les apôtres. Nous savons que le Maître Inconnu sera quelqu’un de chair et de sang, le chevalier parfait, en qui Notre Dame aura posé la puissance du Saint-Esprit. « Une fois venu, il confondra le monde à propos de péché, de justice et de jugement : de péché, dit Jésus, parce qu’ils ne croient pas en moi ; de justice, parce

que je m’en vais vers le Père … de jugement parce que le Prince de ce monde est désormais jugé. »

Aux pieds de l’enfant de Bethléhem, les rois mages ont déposé leurs royautés spirituelles, leur science, leur humilité, de l’or, de l’encens et de la myrrhe ! Et nous, frères et sœurs, chevaliers et amazones blanches, qu’allons nous déposer aux pieds de l’enfant de Marie la Vierge, aux pieds du fils que Dieu s’est donné par amour des hommes, de Iéoushoua le Sauveur ? Notre obéissance à la volonté du Père  ? Notre foi ? Notre Amour ?

Mais qu’est ce que cela veut dire : « faire la volonté du Père qui est dans les Cieux ? » C’est regarder l’Ordre avec les yeux même du Christ et de Notre Dame, puis agir en conséquence. L’Ordre du Temple doit devenir, doit être, l’étoile, le signe annonciateur de temps nouveaux, le précurseur d’une nouvelle manifestation de l’amour divin. C’est témoigner de notre foi templière. C’est accepter de bouleverser notre vie pour la mettre en harmonie avec les exigences de la mission qui est nôtre, de la mission qui nous a été donnée, pour la mettre en harmonie avec les promesses de Dieu. C’est encore obéir aux commandements du Christ dont le plus grand est celui de l’AMOUR ! « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé ». (Jean Ch. 15 v. 12-13) Aimez notre prochain c’est s’ouvrir à lui, c’est se donner à lui, c’est partager avec lui notre espérance.

 

De cette relation naît l’intimité avec le Christ qui se tient au cœur de l’Autre et jaillit la vérité sur nous-même, car « celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut aimer Dieu qu’il ne voit pas » . (1 Jean Ch. 4 v. 20) Incarner sa foi en Jésus-Christ c’est établir par la prière un dialogue avec Lui ; c’est s’ouvrir à sa grâce ; c’est se donner à Lui. Finalement, pour un templier, pour un soldat du Christ, incarner sa foi, ce n’est rien d’autre que de suivre l’exemple du Verbe de Dieu qui par amour et par sa foi dans le destin ultime de l’homme, s’est fait Homme et s’est offert en sacrifice.

Ainsi notre foi sera justifiée par nos œuvres et nous serons prêts à accueillir le Consolateur promis, le Chevalier parfait, pur et sans tache, le Galaad des derniers temps, pour une nouvelle Épiphanie de Dieu.

                                                                                                                     Nous avons dit.

                                                                                                                                    Père Robert.


 


 

Homilía para la Epifanía 2024.

 

"¿Dónde está el Rey de los judíos que acaba de nacer? Hemos visto su estrella en el oriente y hemos venido a adorarlo". (Mt. cap. 2 v. 2) "Un ángel del Señor se apareció a los pastores; la gloria del Señor brillaba en torno a ellos... El ángel les dijo: "Os traigo una buena noticia" Hoy, en la ciudad de David, os ha nacido un Salvador".
 

Eruditos astrólogos, iniciados en los misterios de la Tradición Universal, vinieron de los confines de la tierra para adorar a Aquel de quien les hablaban las estrellas. Como humildes pastores que apacentaban sus rebaños, creyeron en las palabras del ángel; llegaron hasta Belén, vieron y pudieron adorar a su Salvador.

Pastores o magos, creyeron y se pusieron en camino. La fe les arrancó de sus hábitos y comodidades. La fe les lanzó a la acción. Ricos o pobres, grandes iniciados o humildes pastores, Dios quiso implicar a estos representantes predestinados de la humanidad en la manifestación del don universal de su gracia: la encarnación de Dios en medio de los hombres.

Responden al acto increíble, extraordinario, loco, del Verbo de Dios que, por la salvación de la humanidad, se hace "HOMBRE"; a la acción del AMOR que se manifiesta en el corazón de la materia y toma carne. Porque no está en la naturaleza de Dios, que es "amor", cuya esencia misma es entrega y sacrificio, dejar a su criatura, hecha a su imagen y semejanza, irreparablemente desfigurada, definitivamente rechazada. (Génesis, cap. 1, v. 27) ¡El Verbo se hizo carne ; el Señor se dio a sí mismo un Hijo y el Amor se encarnó en el recién nacido de Belén !

En Jerusalén, la fe de los Magos fue puesta a prueba. Pues nadie, ni los políticos, el rey Herodes y el procurador romano Poncio Pilato, ni los clérigos, ni Anás, ni el sumo sacerdote Caifás, ni el Sanedrín no sabían nada de este rey que acababa de nacer. No sabían nada del acontecimiento. Pero los Magos hacen caso omiso de. Su fe era tan fuerte que pusieron patas arriba toda Jerusalén y provocan la reunión de los sumos sacerdotes y escribas del pueblo para determinar el lugar de nacimiento del Mesías. Su perseverancia fue recompensada: "Y tú, Belén, tierra de Judá -dijo el profeta-, de ti saldrá el Gobernante que pastoreará a mi pueblo Israel". (Mt. cap. 2 v. 6)

Su búsqueda termina a los pies del niño de María, a quien ofrecen sus riquezas materiales, oro, incienso, mirra, sus conocimientos, su realeza espiritual, ante quien se desnudan y aniquilan. Porque el niño de Belén se revela como el acto del Amor eterno, la manifestación de la única Verdad, la encarnación del Verbo de Dios, Dios hecho hombre.
 

La fe de los pastores y de los magos se tradujo en hechos. Alimentada por la gracia divina, la fe sólo puede ser activa, sólo puede dar fruto. « Si no da fruto, dice el apóstol Santiago, está muerta en sí misma » (Sant 2 v. 17) y, por tanto, es estéril e inútil.

En este pasaje de la Epifanía, quiero recordaros tres cosas.
 

La primera es que estas manifestaciones divinas siempre se han preparado en silencio, con discreción y, a menudo, con sufrimiento. Apenas si algunos acontecimientos, incomprensibles para la mayoría, permiten entrever al advenimiento: la aparición de la Orden de los Esenios, la Inmaculada Concepción de la Virgen María bajo la puerta dorada del Templo, Isabel, prima de María, que quedó embarazada siendo estéril, la aparición del ángel Gabriel a Zacarías, Zacarías que recuperó el habla el día de la circuncisión de Juan, la visita del ángel Gabriel a María, anunciándole que daría a luz a Jesús, el Hijo del Altísimo.

La segunda es que el sufrimiento siempre se ha tejido a partir de la fe, la confianza, la obediencia y el sacrificio de unos pocos. Pienso en la fe y la obediencia de María el día de la Anunciación: "Yo soy la esclava del Señor; hágase en mí según tu palabra" (Lc 1 v. 38), y en la obediencia y el sacrificio de José tras la visita del ángel. Será el casto esposo de María y el padre adoptivo de Jesús. Pienso en Juan Bautista, que puso toda su vida al servicio de la misión que Dios le había confiado.

La última es que, antes la revelación de Dios, siempre hay lugar para la humildad de Dios, que es el signo más tangible del amor de Dios. Quiero hablar del nacimiento discreto, humilde y pobre de Jesús en Belén, que reveló los verdaderos valores de la existencia humana a los hombres sedientos de poder, riqueza y comodidad.
 

Despojándose al nacer -el Hijo de Dios según la carne- de toda la basura satánica que pudre nuestras existencias, Jesús nos muestra lo esencial de la vida: el hombre y su misión, la humildad en la obediencia, el desprendimiento en la indigencia, la sencillez en el riesgo, el amor en la entrega total. Todo lo demás es secundario; todo lo demás es vanidad.

Si me tomo la libertad de insistir en el carácter austero pero absolutamente necesario de la Epifanía de Dios, es porque estamos a las puertas, en los albores de una nueva Epifanía, una nueva revelación, y esta manifestación depende necesaria e ineludiblemente en parte de la fe, la obediencia y los sacrificios de algunos hombres y mujeres. Estamos al final del ciclo divino del Resurgimento Templario de 1952. Se acerca el momento de la manifestación del Maestro Desconocido, el nuevo Precursor, el nuevo Galaad, el Paráclito tan esperado. Él abrirá la 9ª puerta tras la cual se encuentra "Beatrice-Notre Dame"; él anunciará, preparará y realizará el retorno de Cristo en toda su gloria.

El acontecimiento histórico de la venida del Paráclito es anunciado por el apóstol Juan en el capítulo 16 de su Evangelio: "¡Os conviene que yo me vaya! Porque si yo no me voy, el Paráclito, el Consolador, no vendrá a vosotros; pero si me voy, os lo enviaré". Etimológicamente, "Consolador" significa: el que hace uno con muchos, el que une lo que estaba separado. La manifestación del Paráclito no debe confundirse con Pentecostés. Allí fue el poder del Santo Espíritu el que invistió a los apóstoles. Sabemos que el Maestro Desconocido será alguien de carne y hueso, el caballero perfecto, en quien Nuestra Señora habrá depositado el poder del Santo Espíritu . "Cuando venga, confundirá al mundo de pecado, de justicia y de juicio: de pecado -dice Jesús-, porque no creen en mí ; de justicia, porque voy al Padre ; de juicio, porque el Príncipe de este mundo ahora es juzgado."

A los pies del Niño de Belén, los Magos pusieron su realeza espiritual, su conocimiento, su humildad, ¡oro, incienso y mirra! Y nosotros, hermanos y hermanas, caballeros y amazonas blancas, ¿qué vamos a poner a los pies del niño de María la Virgen, a los pies del hijo que Dios se entregó por amor a la humanidad, de Jeushua el Salvador? ¿Nuestra obediencia a la voluntad del Padre? ¿Nuestra fe? ¿Nuestro amor?

 

Pero, ¿qué significa "hacer la voluntad del Padre que está en los cielos"? Significa mirar a la Orden a través de los ojos mismos de Cristo y de Nuestra Señora, y luego actuar en consecuencia. La Orden del Temple debe convertirse, debe ser, la estrella, el signo que anuncia los nuevos tiempos, el precursor de una nueva manifestación del amor divino. Significa dar testimonio de nuestra fe templaria. Significa aceptar dar un vuelco a nuestras vidas para armonizarlas con las exigencias de la misión que nos corresponde, la misión que se nos ha encomendado, para armonizarla con las promesas de Dios. Significa también obedecer los mandamientos de Cristo, el mayor de los cuales es el AMOR. "Amaos los unos a los otros como yo os he amado". (Juan cap. 15 v. 12-13) Amar al prójimo es abrirse a él, entregarse a él, compartir con él nuestra esperanza.

 

De esta relación surge la intimidad con Cristo, que está en el corazón del Otro, y la verdad sobre nosotros mismos, pues "quien no ama a su hermano, a quien ve, no puede amar a Dios, a quien no ve". ( 1 juan cap. 4 v. 20) Encarnar nuestra fe en Jesucristo significa establecer un diálogo con Él a través de la oración; significa abrirnos a su gracia; significa entregarnos a Él. Por último, para un templario, para un soldado de Cristo, encarnar su fe no es otra cosa que seguir el ejemplo del Verbo de Dios que, por amor y por su fe en el destino último del hombre, se hizo Hombre y se ofreció a sí mismo como sacrificio.

De este modo, nuestra fe quedará justificada por nuestras obras, y estaremos preparados para acoger al Consolador prometido, el Caballero perfecto, puro y sin mancha, el Galaad de los últimos tiempos, para una nueva Epifanía de Dios.


 

                                                                                                                  Dijimos.


 

                                                                                                                                  Padre Robert.

 

LOHENGRIN Prélude - WAGNER R.
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PARSIFAL Prélude - WAGNER R.
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LAUDATE DOMINUM - MOZART W. A.
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