ORDRE SOUVERAIN
DU TEMPLE SOLAIRE
LA TABLE SPIRITUELLE
L'ORDRE SOUVERAIN DU TEMPLE SOLAIRE (O.S.T.S):
RESURGENCE DE L’ORDRE DU TEMPLE MEDIEVAL
LE 12 JUIN 1952.
On ne peut parler du « Présent » de l’Ordre du Temple sans reparler du château d’Arginy. Ceux à qui le Ciel fait la grâce d’y accéder découvriront le colombier au toit croulant, les bâtiments conventuels transformés en ferme et la vieille tour romaine aux briques un peu grises, silencieusement lourde, veillant en sentinelle sur les mystères de sa crypte et de ses souterrains.
C’est là le berceau de l’Ordre du Temple. Ce fut son grand quartier général occulte, le lieu de réunion de son Chapitre secret, le point de ralliement des adeptes et des alchimistes de l’Ordre, l’asile inviolé du temps des martyrs et de la dispersion.
C’est aussi entre ses murs que le 12 juin 1952 l’Ordre se réveilla du long sommeil de « la nuit des corbeaux » et que vécurent durant 7 ans ceux qui devaient rouvrir les portes du Temple.
Au jour choisi incontestablement par la Providence, deux hommes se retrouvèrent dans le donjon, la tour appelée « alchimique » du vieux château en ruines. Leur rencontre paraissait, à vues humaines, le fruit du pur hasard. Ni l’un ni l’autre ne se connaissaient auparavant. Ils n’étaient pas arrivés en même temps sur le lieu. Et les motivations qui les avaient conduits là, totalement différentes, étaient fort éloignées de la Résurgence de l’Ordre du Temple. Le premier recherchait tout simplement le trésor des templiers. Le second était tout banalement en quête d’un bon papier à faire sur un sujet original pour une revue de tourisme et de gastronomie. Pourtant c’est de leur apparente « conjonction » que ce soir là, à l’initiative de Plus Haut, cette résurgence allait sourdre.
Profitant d’un nœud de circonstances favorables, providentiellement réunis à ce moment-là par prédestination, l’Egrégore désincarné des Maîtres du Temple se manifesta tout à coup de façon intelligible et intelligente, indiqua que les temps de la Résurgence étaient venus et proposa aux deux hommes d’œuvrer à celle-ci. L’immense surprise passée ils acceptèrent.
De ce jour allait perdurer un dialogue fantastique au cours duquel fut délivré patiemment, puis travaillé petit à petit, tout un enseignement qu’il était demandé aux membres de l’Ordre resurgi, présents et futurs, de faire fructifier pour les temps où l’Ordre pourrait s’épanouir aux yeux du monde dans sa plénitude légitime recouvrée.
Sept années de travail obscur s’écoulèrent dans l’humilité, l’ascèse, le dénuement et l’inconfort. Progressivement vint s’agréger un petit nombre de membres issus d’horizons divers. L’un d’entre eux en particulier, Maxime de Roquemaure, véhiculait une transmission de « bouche à oreille » ayant entre autres cheminé sur les bords de la Méditerranée, remontant à l’Ordre du Temple Médiéval et totalement inconnue du public. Il était également porteur d’une consécration sacerdotale décisive dans la continuité de la transmission Mariale-apostolique.
Donc « les temps étant venus » l’Ordre du Temple a resurgi discrètement le 12 juin 1952 à 23 heures précises dans le même château d’Arginy où il avait déjà vu le jour. Par la suite la Résurgence vécut des évènements extraordinaires de nature à la consacrer dans sa validité.
Il est significatif de constater que l’Ordre moderne resurgit ésotériquement le 12 juin 1952, quelques années avant que ne monte sur le trône de Rome le successeur de Pie XII, Jean XXIII. Tout semble se passer comme si un « bond » alchimique avait permis de franchir l’espace qui séparait Jean XXII, le dernier pape qui se disait « adepte » de Jean XXIII, le premier pape de notre temps que l’on disait « initié » et qui appartenait, justement, à la lignée « spirituelle templière » de son illustre prédécesseur, au-delà des siècles : Jean XXII.
Peu d’années après la tragique disparition de Jean XXIII, lors de la St Jean Baptiste 1966, le conclave de l’Ordre élisait le 23ème Grand-Maître de l’Ordre qui avait pour prénom Jean, seul successeur autorisé de Jacques de Molay. En juin I967 fut officiellement déclaré la Résurgence sous le nom « d’Ordre Souverain du Temple Solaire » en France et à l’étranger. L’Ordre Souverain du Temple Solaire n’est en aucun cas à confondre avec l’organisme dénommé « Ordre du Temple Solaire » beaucoup plus tardif et dont la plupart des membres ont péri de façon tragique en 1994 et 1995.
Le 12 juin 1973, après 21 années de restructuration et d’épreuves de toutes sortes, l’Ordre a accédé à sa majorité ! Le 3O septembre 1973, il se manifestait pour la première fois en public au mont Sainte-Odile en Alsace. Le 6 novembre dans l’ « aura » du 13 octobre 1973, 666ème anniversaire du début de sa passion médiévale, l’Ordre adressait pour la première fois et par la voix de son Grand Maître aux évêques de France, une requête pour l’ouverture d’un procès en révision et réhabilitation.
AUX EVÊQUES DE FRANCE
"AU NOM DE L’ORDRE DU TEMPLE, NOUS TENONS A EXPRIMER NOTRE PROFONDE EMOTION A TOUS LES EVEQUES DE FRANCE REUNIS DANS LE LIEU MARIAL DE LOURDES, DEVANT L’IGNORANCE MANIFESTEE PAR LES GARDIENS DE LA CONSCIENCE CHRETIENNE ENVERS LE SACERDOCE LAÏQUE TEL QU’IL FUT ET RESTE PRATIQUE PAR LES OFFICIANTS DE NOTRE ORDRE SELON L’EXEMPLE DES APÔTRES DE NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST. STOP.
SIX CENT SOIXANTE SIX ANS APRES LE MARTYRE DE NOTRE ORDRE, PUIS SON EXTINCTION MAIS NON SON EXCOMMUNICATION EN TREIZE CENT DOUZE PAR LE PAPE CLEMENT CINQ, NOUS RECLAMONS FERMEMENT A L’EPISCOPAT FRANÇAIS, EN UN TEMPS OU L’EGLISE DESERTEE CHERCHE EN VAIN SES SOUTIENS, L’OUVERTURE D’UNE PROCEDURE DE REHABILITATION AUPRES DE NOTRE SAINT-PERE LE PAPE.
QUE NOTRE DAME DU SAINT-ESPRIT NOUS SOIT EN AIDE.
NON NOBIS."
JEAN, VINGT-TROISIEME GRAND MAÎTRE
Le 6 novembre 1973.