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L'ORDRE DU TEMPLE MEDIEVAL

 

La manifestation publique de l'Ordre du temple médiéval, le 12 juin 1118 au château d'Arginy,

s'est préparée en amont bien des années auparavant.

 

Tout commence avec Hugues 1er de Champagne. Ce dernier vers 1104, à l'âge de vingt-huit ans

se rend en Terre sainte. Il y séjourne environ quatre années. Il ne semble pas que durant ce

séjour il ait participé à une quelconque action militaire.

Qu'y fait-il ? A l'instigation de qui ? Dans quel but précis ?

 

Quelque chose d'assez étonnant sans doute car en 1108, il revient en Champagne et

prend immédiatement contact avec l'abbé de Cîteaux, Etienne Harding, pour lui confier

un secret important qui amène le Père supérieur à étudier un certain nombre de

manuscrits dont les uns sont rédigés en arabe et les autres en hébreu. Des problèmes

évidents de tradduction se posant, ils font appel à la fois à d'illustres rabbins et à des

alchimistes arabes.

 

Six années passent et en 1114, Hugues de Champagne offre à l'Ordre cistercien

un territoire situé dans la forêt de Bar-sur-Aube, à charge pour le monastère de Cîteaux

d'y faire construire le plus rapidement possible une abbaye. Un moine est désigné pour

en prendre la tête, c'est Bernard de Fontaine, Saint Bernard.

 

Ce cistercien n'a que vingt-cinq ans! Le choix est ratifié avec enthousiasme par Hugues 1er comme s'il s'était attendu à ou plutôt comme s'il avait provoqué cette nomination.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A partir de ce moment là, le jeune Bernard, entouré de moines soigneusement selectionnés, va déployer une activité incroyable. Il édifie cette abbaye à une telle allure qu'on a l'impression que le destin du monde dépend de cette réalisation. Dès qu'il est débarassé des plus urgents problèmes d'installation, il commence à prendre en main tous les fils directeurs de la chrétienté dont il est devenu rapidement la maître à penser. Le monde de l'époque le verra se comporter comme un véritable souverain pontife occulte et efficace dont les décisions auront force d'exécution dans tous les pays.

 

C'est alors que viendront se grouper autour du nouvel abbé de Clairvaux et de Hugues de Champagne comme guidés par une main invisible mais providentielle, sept autres personnages de son entourage:

 

  • Hugues de Payns, neveu du comte de Champagne et premier "Maître" du Temple,

 

  • André de Montbard, oncle de Bernard de Clairvaux, futur Sénéchal et premier

      Archimaître de l'Ordre. L'Archimaître est le Maître des maîtres, le "maître"

      par excellence, détenteur, gardien et dispensateur de la Connaissance.

 

  • Geoffroy de Saint-Omer,

  • André de Gondemare,

  • Roffal,

  • Payen de Montdidier,

  • Godeffroy Bissor,

  • Archambault de Saint-Aignan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Leur but est d'entreprendre de nouveau la Queste du Graal puisque Bernard, leur directeur de conscience, sait maintenant où se trouve la "Coupe du savoir", c'est-à-dire les dépôts de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliance. Cet endroit est parfaitement connu de Hugues 1er. Il est à Jérusalem dans les sous-sols du Temple de Salomon.

 

C'est ainsi qu'au soir du 12 juin 1118 à 23 heures précises, les neuf chevaliers se réunissent dans la crypte du chateau d'Arginy pour prononcer un serment d'une extrême gravité qui les engageait dans une aventure sur laquelle on s'interroge toujours après plus de huit siècles. Et pendant ce temps, Saint Bernard, dans son abbaye de Clairvaux, était en prière avec ses moines et communiait en pensée avec les membres de la "Milice du Christ".

 

Que se produisit-il cette nuit-là ? Quand on sait que le 12 juin de l'an 35 de la naissance de Jésus, au cénacle, Marie étant présente, les apôtres reçurent "l'Esprit Saint", il faut en conclure qu'en 1118, quelque chose de similaire se produisit où un dialogue s'instaura entre la Terre et des Puissances Spirituelles intelligentes et intelligibles.

 

En somme les neuf contribuèrent cette nuit là à nouer un "fil" occulte entre la Terre Sainte et la Gaule, "Galilée de l'avenir", la future France. La vérité est que "l'apparition" du temple ne surgit pas de simples projets humains, mais d'une céleste volonté.

 

De 1118 à 1128, l'on n'entend pratiquement plus parler des Templiers. Les neuf sont partis en Terre Sainte où leur ont été dévolues les ruines des écuries du Temple de Salomon, duquel ils tirent leur appelation de "Chevaliers du temple" et bien d'autres choses encore. Pendant ces neuf années, ils semblent vivre en pointillé. Pas de combat, Pauvreté extrême, Renoncement. Mais qu'ont-ils donc trouvé et appris? Qui ont-ils rencontré? A coup sûr, les représentants et descendants de divers courant hébraïques, musulmans, gnostiques et des courants chrétiens primitifs dans le droit fil des Esséniens. Au fond et au plus subtil de tous ces courants, ils retouvaient la même Source Vive, unique et commune, et la même cohérence.

 

Avec quels interlocuteurs ont "dialogué" les Chevaliers du Temple? En vérité, l'on ne peut limiter ici les hypothèses à la seule filière temporelle des "contacts" séculiers entre les personnages historiques connus ou non. Car ils ont continué à être "guidés" par les Puissances Spirituelles Christiques qui ont pris contact avec eux le 12 juin 1118.

 

Vers la fin de 1127, la correspondance entre Bernard de Clairvaux et les chevaliers prend un tour plus intense. Il ne fait plus aucun doute que pendant les dix-huit derniers mois qui précédèrent le retour de certains Templiers déterminants vers l'Europe, quelque chose de capital s'était produit, quelque chose qu'ils avaient découvert, appris ou confirmé et rapporté.

 

André de Montbard et Gondemare reviennent donc brusquement en France munis d'une simple lettre de Baudoin, roi de Jérusalem. Et voici que nos moines-soldats voient s'ouvrir devant eux toutes les portes de la Chrétienté comme s'ils disposaient d'un sauf-conduit magique qui aurait fait d'eux les messagers d'un autre monde et qui va leur valoir un accueil irrésistible et enthousiaste. C'est à Baudoin même que l'histoire attribuera la responsabilité d'avoir suggéré à Bernard de Clairvaux l'idée de rattacher les Templiers directement à la personne du Pape et non à la hiérarchie ecclésiaste. Il fallait donc que quelque chose de tout à fait exceptionnel le motivât. Tout porte à penser que la "suggestion" venait en réalité de plus haut... prenant tournure d'injonction et situant du même coup le "niveau" du patronage de l'Ordre.

 

En 1128, Bernard organise le considérable et décisif Concile de Troyes où l'Ordre se verra officiellement reconnu et consacré. Mais pourquoi un concile alors qu'un concile général n'est habituellement réuni que lorsqu'il s'agit d'engager l'Eglise toute entière dans une entreprise de caractère universel! Il semble que tout le monde chrétien leut soit reconnaissant de l'accomplissement d'une action d'éclat sans égale, d'une "mission impossible" brillament remplie et dont les conséquences seraient incalculables. Ils semblaient être entrés en possession d'une extraordinaire "force" cosmique dont nous n'avons, à notre époque barbare, aucune idée et dont il faudrait aller chercher le secret au plus profond des cryptes alchimiques...

 

Donc le 14 janvier 1128, s'ouvre à Troyes le Concile qui allait voir adopter les principes essentiels de la Règle de l'Ordre du Temple. La Règle de l'Ordre du Temple acceptée, se produit quelque chose d'inouï. Un mouvement de convergence sans précédent s'amorce en direction du Temple. En l'espace de quelque semaines, c'est à qui se précipitera dans le giron des "Pauvres Soldats du Christ" pour réclamer protection aussi bien matérielle que spirituelle. De grands seigneurs, des rois mêmes, font assaut d'une générosité incroyable pour combler l'Ordre des dons les plus étonnants. Alphonse 1er d'Aragon, va même jusqu'à léguer par testament aux Templiers le tiers de son royaume...même si cette dotation fut modifiée à la demande de ses sujets.

 

Que s'est-il passé du 12 juin 1118 au 18 mars 1314, jour où Jacques de Molay et ses compagnons furent brulés sur l'Ile aux Juifs ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que s'est-il passé du 12 juin 1118 au 2 avril 1312, date à laquelle le faible pape Clément V, passant outre aux exigences de modération du Concile de Vienne et agissant de sa seule autorité, prononce solennellement la sentence d'abolition de l'Ordre "par provision" mais non pas sa condamnation ?

 

Que s'est-il passé pendant les deux siècles d'existence de l'Ordre du Temple médiéval ?

LOHENGRIN Prélude - WAGNER R.
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PARSIFAL Prélude - WAGNER R.
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LAUDATE DOMINUM - MOZART W. A.
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