top of page

 LA MORT DE LA SAINTE VIERGE MARIE A ÉPHÈSE.

« Quand Pierre eut communié et donné la communion aux apôtres, il porta le Saint Sacrement à la Sainte Vierge … Tous les apôtres l’accompagnèrent en procession solennelle. Puis Pierre lui administra l’extrême onction à peu près de la même manière qu’on le fait aujourd’hui. … Plus tard je vis de nouveau les apôtres et les disciples autour de la couche de la Sainte Vierge.

Le visage de Marie était épanoui et souriant comme dans sa jeunesse. Ses yeux remplis d’une sainte joie étaient levés vers le ciel. Le toit de la cellule de Marie avait disparu, … et je vis par le ciel ouvert l’intérieur de la Jérusalem céleste. Il en découlait deux nuées lumineuses en l’éclat desquelles se montraient d’innombrables figures d’anges et entre lesquelles une voie de lumière descendit sur la Sainte Vierge.

Je vis à partir de Marie, une montagne éclatante s’élever jusqu’à la Jérusalem céleste. Marie étendit les bras … avec un désir infini, et je vis son corps soulevé en l’air et planant au-dessus de sa couche si bien qu’on pouvait voir par-dessous. Son âme, telle une petite figure d’une infinie pureté, sortit de son corps, les bras tendus en avant, et s’engagea sur la voie lumineuse qui montait jusqu’au ciel.

Les deux cœurs d’anges qui se tenaient dans les nuées, se réunirent au-dessous de son âme et la détachèrent du corps qui, au moment de cette séparation, retomba sur sa couche les bras croisés sur la poitrine.

L’âme de Marie entra dans la Jérusalem céleste par cette voie de lumière et arriva jusqu’au trône de la Très sainte Trinité, jusqu’au trône de Dieu, jusqu’à son Fils qui l’a reçue avec un amour infini, lui remit comme un sceptre et lui montra la terre au-dessous d’elle comme s’il lui conférait un pouvoir particulier. Je la vis ainsi entrer dans la gloire céleste.

Sur la terre le corps de la Sainte Vierge resplendissait. Il reposait sur sa couche, le visage rayonnant, les yeux fermés, les bras croisés sur la poitrine …

Déjà le jour tombait ; on avait allumé autour du cercueil quatre flambeaux fichés sur des perches. Le cortège se rendit ainsi jusqu’à l’entrée du tombeau. … Ils déposèrent le saint corps à terre et quatre d’entre eux le portèrent dans le caveau où ils le placèrent sur la couche sépulcrale. Alors les assistants, ils étaient nombreux, y pénétrèrent un à un, jetèrent autour des aromates et des fleurs, et s’agenouillèrent en pleurant et en priant. »

Remarque :

Pour Marie, il n’y eut ni jugement, ni purgatoire, ni paradis. La FILLE de DIEU monta directement jusqu’au cœur de la Très Sainte Trinité.

LOHENGRIN Prélude - WAGNER R.
00:0000:00
PARSIFAL Prélude - WAGNER R.
00:0000:00
LAUDATE DOMINUM - MOZART W. A.
00:0000:00
bottom of page